A chaque visite de l’ambitieux chantier de la RN 14 (Koudougou-Dédougou), EBOMAF ne cesse de rassurer le gouvernement et ses partenaires à travers le rythme et la qualité des travaux. La revue de l’ouvrage en construction entreprise le lundi 4 juin dernier par le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Jean Bertin Ouédraogo s’est déroulée dans la même ferveur de l’entreprise adjudicataire de boucler dans les délais ce projet routier de 130 km d’un coût de 37,620 milliards F CFA.
La route Koudougou-Dédougou a définitivement et irréversiblement emprunté la voie de la modernité. En tournée dans la région de la Boucle du Mouhoun, les 4 et 5 mai derniers, l’inspection du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Jean Bertin Ouédraogo autour des ouvrages routiers en construction a eu point d’orgue la visite du projet routier de la route nationale 14. A la tête d’une forte délégation dont les représentants des bailleurs de fonds, il s’est rassuré pour la nième fois du respect du timing et du cahier des charges par EBOMAF dans la conduite des travaux. Toutes les activités de génie civil, d’hydraulique et de services sociaux prévus dans l’aménagement et le bitumage de la RN 14 sont menées sur des chapeaux de roue.
Une satisfaction unanime s’est dégagée autour de la progression rapide de la bicouche (environ sur la moitié des travaux), de l’effectivité de l’érection des ouvrages d’art et d’assainissement (plus de 150 au total) et de l’avancée significative des autres gros œuvres (terrassement, chargement). Le désenclavement des régions du Centre-Ouest et de la Boucle du Mouhoun par la construction d’une voie aux normes internationales ne souffre d’aucun doute. Signe de cette réalité depuis octobre 2011 où le bitume a commencé à s’étaler sur le tronçon, le déplacement de la base technique de l’entreprise adjudicataire de Dédougou à Tchériba au PK 50. L’assaut sur Koudougou, le point de chute, est bien lancé. Les grands ponts de Ténado, Lanfiéra et Mouhoun sont achevés. Les ponceaux et les dalots sont terminés. La mise à niveau du trajet est ressentie tout au long de l’axe. Travailleurs et engins s’emploient à relever le défi avec brio. EBOMAF a rappelé ses troupes et le chantier bat son plein. «Toutes les dispositions sont prises pour que rien ne puisse arrêter le cap mis pour respecter strictement les délais impartis», indique le directeur des travaux.
Sur le chantier, un véritable branle bas s’empare de tout le tronçon. Ici, ce sont des terrassements, des débroussaillages, des décapages. Là, des équipes sont au revêtement de la chaussée avec ici des couches de fondations en graveleux latéritique. Là-bas des couches d’imprégnation, des revêtements d’enduit superficiel monocouche ou en bicouche. Pendant que d’autres employés s’activent sur les ouvrages d’art et d’assainissement. Le pont qui enjambe le fleuve Mouhoun (long de 80 m), a fasciné la délégation conduite par le ministre. Véritable chef d’œuvre très gigantesque, cet ouvrage d’art n’attend que raccordement pour jouer son rôle de franchissement. Selon le chef de la mission de contrôle, Baoui Nama, cette étape n’interviendra qu’après des préalables très techniques.
A tout point, EBOMAF a visiblement déployé des forces humaines et matérielles sur le chantier afin d’assumer convenablement sa mission. Cette preuve de professionnalisme a été unanimement reconnue et salué par le ministre Jean Bertin Ouédraogo et sa suite. Le résultat engrangé dans la mise en œuvre du projet est éloquent. Les données partielles forcent l’admiration : le bitume a déjà atteint à Tchériba au PK 50. Le reste de la bataille ne se joue sur 80 km qui enregistrent toutes les attentions devant conduire très bientôt à la pose de la bicouche. « Les travaux avancent de façon satisfaisante sur le chantier de la RN 14. Il y a de réels motifs de satisfaction», conclut le ministre des Infrastructures et du Désenclavement.
Cette bonne appréciation de l’ouvrage a retenu l’assentiment des bailleurs. Tout au long de la revue, leur représentant s’est montré très impressionné par le savoir faire dont fait montre EBOMAF dans l’exécution des travaux. «Il y a une nette évolution depuis mon dernier passage en mi-avril. Les choses ont vraiment bougé sur le chantier. Le projet est totalement ouvert et s’exécute mieux en termes de matériel et de personnel. L’ensemble des travaux témoigne que l’entreprise a pris les le chantier à bras le corps. A mon avis, elle dispose de moyens réels pour rattraper rapidement le léger retard observé grâce à un renforcement de son organisation. L’ingénieur conseil qui est notre œil sur le terrain peut l’aider à mieux gérer son personnel, son matériel et son temps », indique Abdoulaye Coulibaly, représentant de la Banque Islamique du Développement, principal bailleur de fonds. Malgré l’absence de son PDG Mahamoudou Bonkoungou à cette visite, EBOMAF a su donné tout au long de cette inspection aux autorités en charge des infrastructures routières et à leurs partenaires les gages de son efficacité dans la conduite et la réussite des grands travaux. Le rythme imprimé aux différentes réalisations convainc que l’entreprise s’est résolument dans une dynamique de respecter les délais. C’est tout bénef pour les populations de la Boucle du Mouhoun qui rêvent d’avoir enfin une route praticable.
JE
On admire cette expertise mais on a l’impression aujourd’hui que les travaux sont bloques sur le pont du mouhoun.Ne craignez-vous pas que l’hivernage qui s’installe ne vienne davantage ralentir le chantier?