En attendant la construction des services sociaux de base (clôtures d’écoles et de centre de santé, retenues d’eau) dans les localités traversées par la RN 14, celles-ci peuvent, d’ores et déjà, s’enorgueillir des ouvrages d’assainissement. A bien d’égards, l’érection de ces canaux d’évacuation participe à l’amélioration du cadre de vie des populations concernées.
Du PK 00 au PK 130, l’on dénombre cent cinquante (150) ouvrages d’art et d’assainissement entre les cités du Cavalier rouge et du Bankuy. Caniveaux, dalots et ponts sont partie intégrante de la RN 14. Leur érection participe du souci de de veiller à la durabilité de l’infrastructure en général et de léguer un embryon un système d’évacuation des eaux pluviales dans les localités traversées en particulier.
L’entreprise adjudicataire a mis les bouchées doubles dans le drainage à Koudougou, Goundi, Ténado, Koulkoudi, Mouhou-Fleuve, Tchériba, Dédougou. Outre les deux communes urbaines qui forment les points de départ et de la fin du chantier, les collectivités rurales bénéficient de plusieurs centaines de mètres de caniveaux. Dans la cité du Bankuy, une partie des travaux est confiée à un sous-traitant. Cette délégation de tâche offre une employabilité de la jeunesse locale qui s’attèle à construire un des plus longs réseaux d’évacuation de la ville. Celui-ci part du centre-ville vers la rivière. Il en est de même pour la cité du Cavalier rouge.
Du début du projet routier jusqu’à la sortie de la ville, c’est-à-dire à partir de de l’avenue Président Maurice-Yaméogo, les deux bordures de la voie sont délimitées par de larges et profonds caniveaux.
Les ouvrages d’assainissement contribuent fortement à l’urbanité des localités riveraines. En plus de l’axe routier qui s’est modernisé pour donner un confort en matière de circulation et garantir une sécurité routière, il est évident que les caniveaux impactent positivement les populations. C’est un pan très important des retombées de la RN 14. Ils constituent déjà un élan d’amélioration du cadre de vie et de prévention des inondations qui pourrait inspirer les collectivités locales bénéficiaires. Le fait que c’est la main d’œuvre locale qui est généralement utilisée pour ériger ces caniveaux ouvre des perspectives pour d’un relai serein par les conseils municipaux.
JE