Pour la deuxième fois consécutive, le chantier a accueilli la visite du ministre des Travaux Publics, accompagné cette fois-ci de son collègue de l’Economie et des Finances ainsi que du Directeur Général de la douane. Ces émissaires du gouvernement béninois  ont pu qu’après deux mois de travaux, le lot II du projet routier  Bodjecali-Madécali-IIloua-frontière Nigeria affiche un bon taux d’exécution. visitent de bout en bout. La célérité et la qualité observée dans l’aménagement et la construction de ce tronçon, long de 19,5 km ne laisse personne indifférente.

La mise en œuvre du lot II des travaux Bodjecali-Madécali-IIloua-frontière Nigeria enregistre la satisfaction de l’Etat béninois. Ce chantier dont EBOMAF a la charge a été l’objet d’une inspection de haut niveau entreprise par les ministres des Travaux Publics, de l’Economie et des Finances ainsi que du Directeur Général des Douanes. Cette visite de terrain a permis de passer en revue tout le processus d’exécution de ce projet routier.  «A ce stade des travaux, nous venons exhorter l’entreprise à plus d’ardeur car ce projet constitue une source importante pour l’économie béninoise. Les fréquentes visites diligentées sur le chantier visent à encourager et à aplanir les difficultés de façon concertée»,  a expliqué le ministre de l’Economie et Finances.

En effet, la modernisation de l’axe Bodjecali-Frontière Nigéria représente un enjeu socio-économique pour l’extrême Nord du Bénin. Cette route est perçue comme un grand outil d’intégration en ce sens qu’elle va accroitre les échanges entre les pays de Thomas Boni Yayi et de Goodluck Jonathan.

Un mois après la première visite, les émissaires du gouvernement béninois ont constaté l’avancée assez spectaculaire que l’entreprise adjudicataire a réalisée dans les travaux. La préparation de la plate-forme a déjà atteint 11 km sur les 19,5. La couche de base est entièrement conçue sur  trois (3) km. Vingt (20) dalots sur les 42 sont à ce jour construits.

Cette prouesse enregistrée après seulement deux (2) mois de travaux a été unanimement saluée. Selon l’Ingénieur-Conducteur des travaux Chitou Charif, de nouvelles stratégies sont train d’être mises en œuvre actuellement pour  accroitre les résultats d’ici un mois. Elles visent, entre autres, à défier la saison des pluies pour continuer l’exécution des travaux. «Habituellement,  les précipitations sont très importantes entre le mois d’août et de septembre. Pour ce faire, nous avons décidé d’accentuer  les  travaux vers la fin du projet. Cette zone très sablonneuse est pratiquement située dans un bas-fond. Il est impérieux d’y concentrer nos efforts en ce moment pour ne pas perdre du temps et de l’argent  à cause des inondations. Il a fallu donc finir les couches importantes la plate forme,  la couche de base et surtout l’assainissement à cet endroit-là», indique l’Ingénieur-Conducteur des travaux. Il n’a pas manqué de souligner que le lot II des travaux Bodjecali-Madécali-IIloua-frontière Nigeria constiitue l’un des plus petits projets dont EBOMAF a la charge et qu’il n’y a pas de raison qu’elle ne puisse pas l’exécuter dans les délais.

Les moyens humains et matériels déployés dans le cadre de ce chantier impressionnent. Le PDG a annoncé la mise en place d’une nouvelle centrale d’enrobé d’une capacité de 300T/h et des concasseurs neufs. Ces installations qui serviront dans un premier temps, uniquement au projet de 19,5 km, vont poser l’ossature de EBOMAF au Bénin. Les difficultés liées à la rareté d’une main d’œuvre locale qualifiée, l’inaccessibilité des carrières de sable siliteux et de la latérite les problèmes dus au foncier  et aux collectivités ont été portées à la connaissance des membres du gouvernement et de leur suite. Ils ont promis de promouvoir une démarche participative afin que des solutions idoines soient trouvées pour permettre une exécution diligente des travaux. Car il faut trouver le juste milieu entre le maintien de l’activité  principale des populations qui est l’agriculture et la continuité de la mise en œuvre du projet. Cette volonté du gouvernement béninois de faciliter l’exécution du chantier se manifeste déjà par le renforcement de la sécurité tout au long du tronçon à moderniser.

AB/JE