En attendant le lancement des travaux sonnant la conquête de la Côte D’Ivoire avec le projet routier Ferkessédougou-Kong-Bretelle de l’aéroport de Ferké, la dynamique sous régionale est bien entretenue dans les différents pays. La physionomie des chantiers présente une concordance avec le planning et le timing des travaux exécutés dans les différents pays : Bénin, Guinée-Conakry, Togo. Environ une dizaine de chantiers sont conduits de main de maître par les directeurs des travaux respectifs qui bénéficient d’un réel potentiel humain et matériel pour avancer dans la diligence et la qualité.

Parakou-Wèwè et Comè-Lokossa-Dogbo au Bénin. Kankan-Kissidougou en Guinée-Conakry. Kanté-Tandjouaré, Borgou-Mandouri, Kara-Sarakawa-Kanté au Togo. Voilà les chantiers sur lesquels s’affirment actuellement le savoir-faire de EBOMAF dans la sous- région. Ce sont des projets d’envergure pour lesquels l’entreprise a jeté son va-tout en y déployant de véritables arsenaux.

Les différentes bases-vie témoignent des moyens humains, matériels et techniques mis en œuvre pour entretenir cette notoriété. D’un chantier à un autre, c’est le même entrain. Les carrières de granit, les centrales à béton et les centrales d’enrobé tournent à fond pour combler les différents besoins en agrégats. Le parc des engins connaît un renouvellement quantitatif et qualitatif. Des machines de dernière génération telles les citernes à ciment (bananes) et les épandeuses sont venues faciliter et améliorer le traitement du sol ciment.

Au regard de la consistance des travaux, le front togolais a été scindé en deux zones : l’une de Dapaong placée sous la direction de Rasmané Ouédraogo et l’autre est sous la responsabilité de Sariou Tessilimi. Ces deux vétérans des grands travaux sont au four et au moulin pour triompher des délais.

Au Bénin, ce sont deux ingénieurs à l’expérience incontestée, l’un positionné à Parakou en la personne de Arouna Mohamed Awali et l’autre, Magloire Dossou, à Lokossa, s’attèlent à donner entière satisfaction. Tandis qu’en Guinée-Conakry, le tandem Sambou Mody N’Diaye et Hamado Kourba affiche de belles perspectives sur le premier tronçon de quarante (40) kilomètres sur la distance de cent quatre-vingt-quatorze (194) kilomètres entre Kankan et Kissidougou. Chaque chantier bénéficie d’environ cinq cents engins toutes catégories et d’un millier de travailleurs pour mener à bien sa mission. Fidèle à ses principes de socialisation, l’entreprise adjudicataire consent à restaurer les employés sur leur lieu de travail.

Un personnel prêt pour l’enjeu et le challenge

La conjugaison des capacités humaines, matérielles et techniques dans une bonne ambiance permet d’asseoir une symbiose dans l’exécution des tâches. C’est en synergie d’actions que les équipes et le personnel d’encadrement participent à la réalisation des ouvrages conformément aux cahiers des charges. Tous les travailleurs ont à cœur de préserver et de défendre la réputation de EBOMAF.

«Nous sommes unanimement animés de la franche volonté de défendre les couleurs de notre entreprise afin que son leadership s’affirme dans tous les pays africains. Pour cela, nous bénéficions d’une attention particulière de la part du PDG qui ne ménage aucun effort pour nous satisfaire sous tous les plans. Il n’y a pas de raison que l’étoile de EBOMAF ne brille pas sur le BTP africain car nous disposons de tous les atouts pour gagner et réussir n’importe quel type de contrats», soutiennent les différents directeurs de travaux et les employés. Certains chantiers ont atteint leur vitesse de croisière.

D’autres sont entrés de rentrer dans le plein des travaux. D’autres encore fourbissent leurs armes pour entamer les premières tâches. Quelle que soit le délai consommé dans la mise en œuvre du projet, le rapport temps écoulé-travaux réalisés forgent l’admiration. Les avancées sont notables partout.
En dépit de cette concentration des travaux sur les chantiers ci-dessus cités, des équipes sont aussi à pied d’œuvre pour les finitions sur Bodjécali-Madécali-Iloua-Frontière du Nigéria au Bénin, sur Dapaong-Ponio-Frontière du Burkina Faso, Tandjouaré-Cinkansé, Dapaong-Borgou, sur les voies et réseaux divers de Kara au Togo.

De petits ouvrages d’assainissement, des tâches de marquage de la chaussée, des poses de glissière de sécurité au niveau des ponts, l’achèvement de postes de péage, le pavage de terre-plein central (TPC) vont bientôt sonner le bouclage définitifs de ces chantiers afin d’offrir des infrastructures aux normes internationales aux populations. La clôture de ces projets permettra de redéployer une partie du personnel sur les nouveaux chantiers, obtenus au Bénin, Tangbo-Zè et Ouegbo-Toffo, dont le démarrage est imminent. C’est sous de bons auspices que EBOMAF s’apprête au lancement des travaux Ferkessédougou-Kong-Bretelle de l’aéroport de Ferké en Côte D’Ivoire et se lancer à la conquête d’autres pays.

JE