Le premier contrat de EBOMAF en terre ivoirienne repose sur un Partenariat Public-Privé. Le dynamisme dont fait déjà preuve le Président-Directeur Général, Mahamadou Bonkoungou, dans l’exécution des travaux dans les régions du Poro et du Tcholgo ne laisse pas les autorités indifférentes.
Daniel Kablan Duncan, Premier ministre, Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget : «D’un coût global de 83 milliards FCFA, le projet que nous lançons aujourd’hui, est entièrement financé par l’Etat de la Côte d’Ivoire. Il devrait s’achever dans 36 mois. C’est le lieu de rappeler le rôle capital que doit jouer EBOMAF, adjudicatrice des travaux. Je pense qu’avec les engins que nous avons vus à Ferkessédougou et à Korhogo, y a pas match comme on le dit chez nous. Je voudrais aussi souligner aussi le rôle capital que doivent jouer les élus et les responsables administratifs, chacun en ce qui le concerne, dans le respect de la date de la fin des travaux. Le délai de 36 mois ne peut pas et ne doit pas être dépassé. Si l’entreprise termine les travaux en 24 mois ou 30 mois, ce sera à son honneur. Nous voudrions demander surtout au PDG de EBOMAF de mettre les accents, dans la mesure du possible, sur le recrutement de la main d’œuvre locale. Cela est important parce que les jeunes l’ont inscrit dans leur sollicitation. (…). Au-delà de l’entreprise adjudicatrice des travaux, il y a la volonté du chef de l’Etat de désenclaver toutes les régions du pays.
Nous œuvrons en sorte que tous les chefs-lieux de région et de département soient accessibles par le bitume. Notre pays compte 85 000 km de routes dont seuls 6 500 sont bitumés. Le Président de la République a instruit le gouvernement de se pencher particulièrement le volet de développement des infrastructures routières sur tout le territoire national. Une attention particulière est accordée aux grands axes et un ordre de leur réhabilitation est établi de manière à ce que toutes les capitales régionales et départementales soient reliées par le bitume. Il s’agit de construire davantage de routes modernes permettre le rapprochement des populations et l’écoulement des productions. Ce sont des chantiers essentiels et nous sommes vraiment heureux de lancer ce projet routier dans les régions du Poro et du Tcholgo».
Mahamadou Bonkoungou, Président-Directeur Général de EBOMAF : «Nous sommes animé d’une réelle satisfaction du fait que les autorités ivoiriennes ont porté leur confiance sur notre entreprise en lui attribuant de travaux si importants. Vous avez pu le constater par vous-mêmes, le gouvernement ivoirien compte beaucoup sur nous pour la bonne réalisation de ce projet.
Notre ambition va consister d’abord à relever le défi que l’autorité ivoirienne nous a lancé c’est-à-dire bien faire et vite faire pour espérer bénéficier d’autres projets routiers. Notre entreprise est à la hauteur pour tenir un tel pari. Ma détermination serait de prouver aux autorités ivoiriennes nos capacités à exécuter le projet en respectant la qualité et les délais requis. Ce n’est pas une demande que le Premier ministre nous a formulée à propos du recrutement de la main d’œuvre locale. C’est une instruction. Sa volonté serait un ordre que nous allons respecter. La valeur du matériel que nous avons déployé ici dépasse la valeur du marché que nous allons exécuter.
A travers ce premier contrat, nous envisageons nous installer dans ce pays pour conquérir d’autres marchés. Sinon le matériel affecté sur ce projet n’est pas uniquement destiné à ce chantier. Sur le plan humain, nous en avons suffisamment. Sur certains gilets, vous allez lire «EBOMAF Techno-Firmes», c’est le nom de notre société à Madrid en Espagne. Nous avons donc les ressources humaines ainsi que les moyens financiers et matériels pour exécuter dans les règles de l’art un si important projet et même plus important que celui-là. Par la volonté de Dieu, le rendez-vous des 36 mois va être respecté».
Patrick Achi, Ministre des Infrastructures économiques : «Les infrastructures routières qui seront érigées dans les régions du Poro et du Tcholgo vont naturellement être de qualité. Car les travaux ont été confiés à une entreprise de qualité. Le projet est financé sur le budget de l’Etat et sur un montage financier dans lequel l’entreprise adjudicatrice, EBOMAF, a pris une part majeure.
C’est l’occasion pour l’en remercier. Il n’y aucun doute que le projet sera bien exécuté dans les délais. Car nous sommes convaincu, après avoir constaté les performances et la qualité dont l’entreprise adjudicatrice fait déjà montre, que le PDG d’EBOMAF tient à écrire, à partir de ce projet, les premières lettres de noblesse de son entreprise dans notre pays. Nous le félicitons pour avoir largement mobilisé déjà les équipements et les ressources humaines nécessaires. Cet atout constitue un facteur déterminant pour la bonne suite des travaux car cela n’est pas évident dans de nombreux chantiers. Monsieur le PDG, merci de montrer cet exemple. Nous n’avons pas de doute que vous serez à la hauteur du défi que nous vous avons lancé».
Propos recueillis par Sidibé PAGBELEGUEM
