EBOMAF s’illustre dans la conduite des chantiers routiers par une maîtrise parfaite des activités connexes qui concourent à l’exécution normale du projet routier. L’exploitation des carrières témoigne d’un pan de son expertise dans le BTP.
Un projet routier ne peut s’exécuter convenablement sans les produits de carrières. Dès son entrée dans le génie, EBOMAF s’est donné les moyens d’asseoir un savoir-faire dans toutes activités du BTP dont celle de l’exploitation des carrières. Ces sources d’approvisionnement en agrégats divers bénéficient d’une attention particulière dans les investissements de l’entreprise.

Que ce soit sur le plan matériel ou sur le volet des ressources humaines, la société du P-DG Mahamadou Bonkoungou s’est taillé une véritable renommée dans la transformation des sites de granit.
A Timbou et à Nanergou en République togolaise ou à Kombissiri au Burkina Faso, les installations enseignent sur la place et le rôle prépondérants des carrières dans les performances de l’entreprise. Chaque site est équipé de machines d’exploitation d’envergure : HP 300, HP 200, HP 100. «Les carrières de Timbou et de Nanergou n’ont rien à envier à celles d’Europe dans lesquelles j’ai exercé pendant longtemps. Elles sont exploitées grâce à une technologie de pointe qui rend la production optimale», soutient Carlos Panillo, chef d’exploitation des carrières de Timbou et de de Nanergou. Une trentaine de travailleurs, rompus aux métiers de carrière comme le dynamitage, y sont à la tâche vingt-quatre (24) heures sur vingt-quatre (24). Ils sont au four et au moulin pour les besoins de l’ensemble des chantiers dont EBOMAF a la charge au Nord-Togo.
La première machine broie les blocs de granit selon les tailles suivantes : 0/6, 0/12, 12/45. La dernière catégorie de pierre, c’est-à-dire le type 12/45, est affectée aux deux autres machines pour être mieux affinée en fonction des dimensions sollicitées sur les chantiers. C’est là que la deuxième machine, HP 200, intervient pour peaufiner le granit en 0/6, 6/4, 14/20 pour la fabrication du grave bitume (GB). Tandis que la troisième amène les pierres aux tailles 0/4, 4/10, 10/14 entrant dans la préparation du béton bitumineux (BB). «Ce sont des installations très modernes et d’une très grande capacité. Le dynamitage a lieu une fois par semaine. Ce qui permet une production de deux mille (2 000) tonnes par jour si toutes les conditions sont réunies», indique Carlos Panillo, chef d’exploitation des carrières de Timbou et de de Nanergou.
Outre les centrales à enrobée, les carrières approvisionnent également les centrales à béton. Elles sont en aval et en amont de tout travail routier. Celles de Timbou et Nanergou au Togo concentrent une dotation matérielle importante. Les tâches s’appuient sur quatre (4) foreuses, quatre (4) pocklins, cinq (5) dumpers, quatre (4) locotraques, et six (6) moulines. Le coût de chaque engin est estimé à des centaines de millions de F CFA. Deux nouveaux dumpers son annoncés. La carrière de Kombissiri, à une trentaine de kilomètres au sud de Ouagadougou, présente les mêmes caractéristiques matérielles, technologiques et humaines que les installations du Togo. C’est elle qui a approvisionné, sans discontinuité, le chantier d’aménagement et de construction de la route nationale 14 (Koudougou-Dédougou) en différents types d’agrégats.
JE