Aussitôt les travaux de réhabilitation du célèbre boulevard du 13-Janvier terminés à 99% que les restaurants, les maquis, les boîtes de nuit et les bazars situés le long de cette artère ont retrouvé la plénitude de leurs activités nocturnes. Cette voie principale au cœur de Lomé a tout simplement renoué avec son effervescence d’antan.
La capitale togolaise a retrouvé son mythique, bruyant, charmant et vivant boulevard du 13-Janvier. Relookée selon les normes internationales par le Groupe EBOMAF, cette voie rassemble en elle-seule toutes les ambitions des autorités actuelles en matière de voies et réseaux divers : éclairages impeccables, caniveaux appropriés, chaussées élargies, terre-plein et accotements pavés. Avec cette réhabilitation, Lomé a revêtu les étoffes d’une réelle modernisation en dotant ses rues de confort, de sécurité et de quiétude. Et c’est à cœur joie que riverains et usagers se disputent les retombées agréables du boulevard du 13-Janvier. «De jour comme de nuit, ce boulevard est devenu un vrai pôle d’attraction. Les lampadaires effacent toute trace d’obscurité. Rien à reprocher aux travaux qui ont été menés à la lettre pour redonner à cette voie tout son charme. Les uns y viennent profiter de la vie des nuits chaudes, les autres sont là pour réaliser des affaires», commente Régis Ekwé, un marchand ambulant. «Lomé by night», c’est vraisemblablement le boulevard du 13-Janvier. Elle est à Lomé, ce que l’avenue Kwamé-Nkrumah est à Ouagadougou. Située en plein centre-ville, cette voie est un trait d’union entre le quartier des affaires et les zones populaires. Elle prend appui à partir du boulevard de bord de mer et s’étend sur environ 5,1 kilomètres.
Lomé renoue avec la gaîté du 13-Janvier
L’effervescence est réelle et ressentie à tout point de l’artère. C’est le carrefour des usagers du Port, des missionnaires et des touristes, des filles de joie, des «ambianceurs» publics, … En somme, des «viveurs» ! La voie ne désemplit pas. C’est un lieu de convergence. «Le relookage de cette voie facilite notre tâche. Cela a assainit le cadre de vie et contribué à réduire la délinquance avec l’éclairage public qui n’est plus un vain mot», raconte Sonia, une serveuse de boîte de nuit. Les taxis motos et les véhicules prennent place au milieu de ce beau monde qui y grouille nuit et jour, 24 heures sur 24. D’ailleurs, le boulevard du 13-Janvier est en partie emprunté par le cortège présidentiel pour le Palais. Il abrite également le commissariat central, la caserne principale de la gendarmerie, les sièges d’institutions sous régionales telles la BOAD et la BIDC, les sièges de grandes sociétés nationales, etc. C’est une artère stratégique et fréquentée à plusieurs égards.
La rénovation du 13-Janvier, entreprise en janvier 2011, a canalisé toutes les attentions. Confiée à la société EBOMAF qui a déjà étalé les preuves de son expertise dans la région des Savanes à travers les ponts de Tanloaga et Bontougou, le tronçon Dapaong-Ponio, elle a consisté en une adaptation aux exigences actuelles en matière de mobilité et de trafic urbains, d’assainissement. «La réhabilitation du 13-Janvier allie durabilité et modernité. Diverses expertises ont été mises en branle pour asseoir un ouvrage futuriste aussi bien sur le plan de la circulation que sur les conditions de vie. Outre les outils d’assainissement et l’éclairage dont le choix de canalisation souterraine a été privilégié, la chaussée rassemble toutes les formules : couche de base, sol ciment, grave bitume, béton bitumineux», indique Jean Louis Roche, Directeur technique du Groupe EBOMAF.
Le chantier qui a retenu l’adhésion de toute la population visait à mettre fin à la vétusté caractérisée du boulevard du 13-Janvier. Cette dégradation a considérablement entaché l’image de Lomé, l’accueillante. Il ne reste que l’étape «embellissement», la pose des pavés, qui est déjà une réalité sur une longue partie du boulevard. «La réhabilitation de cette artère s’imposait comme un défi national. Les travaux engagés par le Président Faure Gnassingbé ont grandement amélioré le visage de notre capitale. Ils ont su réunir les moyens nécessaires et trouver la bonne entreprise pour conduire convenablement le chantier. Le résultat est là et personne ne peut nier son importance pour une ville comme celle là qui aspire au modernisme entier », salue Nicéphore Adjagbé, enseignant des lycées et collèges, chauffeur de moto-taxi à ses heures perdues. Le boulevard Agoè-BKS-Limousine-Adidogomè avance aussi à grand pas. Ce pari urbain tenu à partir de ce boulevard a sonné le printemps des grands travaux au Togo en général et dans la municipalité de Lomé en particulier.
A.B/J.E
A vrai dire, je n’aime pas trop les Burkinabé à cause du rôle de leur chef d’Etat dans la politique interne de mon pays. Mais je m’incline devant l’ouvrage construit par EBOMAF. C’est du propre. Cette entreprise a su donné à Lomé son champ Elysée. Après un long séjour hors du pays, je n’ai pas reconnu le boulevard du 13-Janvier. J’ai été agréablement surpris et par le gouvernement de Faure et par l’entreprise qui a procédé à la réhabilitation. Chapeau!
Il a fallu que le fils vienne relever le défi que le père n’a pas pu repondre. Faure Gnassingbé se bat bien pour remettre le pays sur orbite. Il faut l’encourager dans ce sens. Ce n’est pas une question de pantin mais la politique veut que l’on reconnaisse des mérites chez l’adversaire s’il en est. En d’autres temps, l’entrepreneur ou son entreprise serait une fabrication d’un bonze du régime mais là les contrats ont été passés dans les règles et la société qui a obtenu les marchés a été consciente de sa tâche jusqu’au bout. Tout togolais devrait se sentir fier de circuler sur le 13-Janvier et bientôt sur Agoè. Il convient aux entrepreneurs nationaux de prendre exemple sur EBOMAF. Cette entreprise peut nous enseigner en même temps la culture des affaires qu’elle nous trace des routes. Quand c’est bien, il faut avoir le courage de le crier haut et fort.