La société burkinabé spécialisée dans le Bâtiment et les Travaux publics (BTP), Entreprise Bonkoungou Mahamadou & Fils (EBOMAF SA) est en train de conquérir admirablement des parts de marchés hors des frontières nationales. Elle a été choisie pour entre autres assurer la construction du tronçon Dapaong-Ponio-Frontière du Burkina Faso (Kompienga) sur le territoire togolais.
Le lancement officiel des travaux intervenu, mercredi 1er septembre 2010 a connu la présence des plus hautes autorités de ce pays voisin. Après une douzaine d’années d’activités marquée d’un savoir faire inégalée, la notoriété de EBOMAF SA se trouve ainsi reconnue à l’extérieur de son pays d’origine.
Après avoir donné les preuves de son expertise dans le bâtiment et les travaux publics (BTP) sur plusieurs chantiers de grande envergure dont l’aménagement de la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) de Ouagadougou, l’Entreprise Bonkoungou Mahamadou & Fils (EBOMAF SA) s’arroge une ambition de positionnement dans la sous région ouest-africaine à partir de la République togolaise.
Son Président Directeur Général (PDG), Mahamadou Bonkoungou peut maintenant afficher à tout bout de champ le sourire et le soulagement professionnels confirmant à l’international la viabilité et la fiabilité de sa société. « Nul n’est certes prophète chez soi. Toutes sortes de ragots ont circulé sur mon entreprise et ses activités.
Mais aujourd’hui la bonne foi triomphe de la malhonnêteté qui consiste à vilipender à tort ceux qui osent et ont à cœur de participer à l’éclosion d’une expertise dans un domaine redouté et longtemps contrôlé par des multinationales. Aucun pays et ses partenaires au développement dans le monde ne peuvent confier à une entreprise leurs grands travaux s’ils ne sont pas sûrs de la qualité des ouvrages qui seront érigés », justifie-t-il cette percée fracassante hors des frontières nationales.
Le choix porté sur EBOMAF SA par les autorités togolaises pour l’aménagement et la construction de la route Dapaong-Ponio-Frontière du Burkina Faso (Kompienga) représente pour elle la meilleure et unanime caution d’un savoir-faire dans un secteur aussi délicat et exigent que les BTP. Cette brillante conquête du marché sous régional coupe court aux supputations et aux rumeurs dont a longtemps souffert la société anonyme fondée en 1998 avec un capital de trois cents (300) millions F CFA par le jeune opérateur économique burkinabé né en 1966 à Dédougou de parents commerçants.
A l’issue d’un appel d’offres international ouvert et âprement disputé par des multinationales et autres pointures africaines du bitume, EBOMAF SA a été celle qui a convaincu, de par son analyse technique et son offre financière, la très regardante commission de passation des marchés du ministère des Travaux publics. « Avant d’être couronné à l’extérieur par ce marché, les compétences humaines et techniques de notre société ont été suffisamment éprouvée au Togo dans l’érection d’ouvrages d’art de portée majeure. La réalisation de ponts sur des fleuves et rivières importants selon les délais et les normes requis ont largement milité en notre faveur.
Il est difficile de tricher dans ce secteur-là aussi bien dans son propre pays qu’à l’extérieur du moment où la réglementation en matière des procédures d’attribution de marchés publics est de plus en plus harmonisée et uniformisée d’un espace régional à un autre », rappelle Mahamadou Bonkoungou, PDG de EBOMAF SA. A la veille du lancement des travaux de bitumage du tronçon à elle confiés, mardi 31 août, un émissaire du gouvernement togolais en la personne du ministre des Travaux publics, Tchandja Andjo a tenu à passer en revue l’exécution de ces infrastructures-tests.
A la tête d’une importante délégation composée d’ingénieurs, contrôleurs, chefs de mission et partenaires de son département, le premier responsable des Infrastructures a remonté, à la lettre sur le terrain, le fil des contrats liant son pays à EBOMAF SA. Sa suite s’est ainsi déportée d’abord à la carrière de concassage où se prépare le sable pour l’enrobé et le gravillons ainsi que sur le chantier d’érection à Dontoungou d’un pont à quatre poutres de quarante (40) mètres de long et huit (8) mètres de large d’une hauteur de quatre (4) mètres.
Ensuite, il s’est agi pour les autorités togolaises de s’assurer de la force de frappe de l’expertise burkinabé sur le tronçon Dapaong-Mandouri où la société de Mahamadou Bonkoungou a montré sa grande maîtrise des grands travaux notamment sur la rivière Niyork et admirablement sur le pont de Tanloaga, long de quatre-vingt (80) kilomètres et huit (8) mètres de large où il fallu travailler 24 heures sur 24 avec des projecteurs et une quinzaine de motopompes.
Les ouvrages d’art en finition selon les normes internationales ont convaincu les uns et les autres sur les gages d’une bonne exécution des chantiers. « L’existence et le dynamisme des ensembles sous régionaux, véritables cadres de politiques tous azimuts de développement et d’intégration sont à saluer dans la mesure où ce sont eux qui nous ont offert l’occasion de soumettre notre expérience à l’appréciation des autorités togolaises », a reconnu Oumar Bonkoungou, Directeur Général Adjoint de EBOMAF SA.
Les sillons d’une notoriété
La cérémonie de l’opération du désenclavement de la région togolaise des Savanes promise par le président Faure Essozimna Gnassingbé qui a eu lieu, mercredi 1er Septembre 2010 à Dapaong dans le Nord du Togo à une cinquantaine de kilomètres de la frontière burkinabé, a rassemblé plusieurs personnalités dont le ministre des Travaux Publics et Celui délégué aux Infrastructures agricoles.
Elles sont venues exprimer toute l’importance de cette voie dans le développement national et traduire leur foi en la capacité d’une société sous régionale africaine voire d’un pays voisin à réaliser des grands travaux de qualité selon les normes internationales comme elle en a démontré dans son propre Faso depuis sa fondation.
« Dans l’accomplissement de nos travaux, la compréhension et les facilités des populations riveraines et des usagers nous seront d’une grande utilité. D’ores et déjà, je sais que nous pourrons compter sur l’adhésion de tous au regard de la mobilisation de ce jour », a plaidé le DGA Oumar Bonkoungou. Les populations bénéficiaires n’ont pas marchandé leur soutien au projet : elles sont venues nombreuses des quatre préfectures (Tandjouaré, Loty, Tône, Kpendal) composant la région des Savanes marquer leur adhésion au projet et acclamer son démarrage effectif.
« Tout Africain soucieux et optimisme du devenir de son continent devrait tirer, des réalisations de EBOMAF SA, une légitime fierté. Que l’entreprise soit du Burkina Faso importe peu. L’essentiel, c’est qu’elle traduise éloquemment une expertise dans un secteur dont l’Afrique a longtemps brillé par son incapacité. Avec le vent de l’intégration tant souhaité par les chefs d’Etat et les populations, le savoir faire n’a plus de frontière », estime un haut responsable du ministère togolais des Travaux publics.
Le tronçon Dapaong-Ponio-Frontière du Burkina Faso (Kompienga) dont l’aménagement et le bitumage sont dévolus au groupement EBOMAF SA/Kara Etablishment s’étant sur une distance de trente-huit (38) kilomètres. Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et l’Etat togolais à hauteur de 12,1 milliards F CFA.
« Nos compatriotes burkinabé doivent se résoudre enfin à reconnaître que nous sommes animés par le seul but de participer au développement national en mobilisant par le biais de nos activités savamment entretenues avec professionnalisme pour mobiliser des ressources aussi bien à l’intérieur et à l’extérieur au profit de l’économie de notre pays », indique le grand patron de EBOMAF SA.
Les travaux ainsi lancés consistent à bâtir une voie revêtue d’enrobé dense répondant à plusieurs variables géométriques (Voir Encadré). Ils sont prévus pour durer quatorze (14) mois sous le contrôle du groupement des bureaux CIRA & DECO IC et la supervision de la Direction générale des travaux publics.
Cet axe permet ainsi de raccourcir le trafic avec l’Est du Burkina Faso et principalement avec le Niger. Point besoin dorénavant de passer par Cinkansé et Bitou. Il suffit de bifurquer par Dapaong pour atteindre aisément Kompienga en 45 minutes, Fada NGourma en 1h30 et Niamey en trois heures. L’ancien axe ouvert dans les années 1960 connaît une dégradation prononcée au point de freiner considérablement la mobilité des personnes tant à l’intérieur de la région qu’avec l’extérieur.
« Le démarrage de ces travaux tient d’une promesse formulée par le président togolais quand la préfecture de Tône s’est trouvée dans les eaux en 2007 et son pont de Bourgou totalement noyé. Les vrombissements ce jour des engins de EBOMAF SA, une entreprise de bonne foi internationalement reconnue, sont donc le couronnement du respect de la parole donnée du Chef de l’Etat », a rappelé El Hadj Ali Mossiyamba, Préfet de Tône.
Le Togo s’est donné pour ambition de procéder au désenclavement de sa partie septentrionale. Les tout prochaines semaines verront le démarrage des travaux de l’axe Tandjouaré-Cinkansé et ceux de Dapaong-Mandouri en début d’année 2011. D’autres initiatives similaires sont éparpillées sur le territoire national. « Ces infrastructures témoignent de la ferme volonté du président Gnassingbé d’engager résolument le Togo sur la voie du développement en modernisant les canaux de communication pour faciliter les échanges internes et ceux avec les pays de l’hinterland utilisant le corridor de notre pays », a soutenu le ministre Andjo.
Tout en rassurant ses compatriotes du bon déroulement des ouvrages, il a tout simplement souhaité que dans l’exécution des tâches, EBOMAF SA emploie les jeunes de la localité afin que les investissements consentis suscitent un plus value dans le bien-être des populations. « Notre entreprise s’engage à respecter scrupuleusement les clauses du contrat liés à ces travaux comme elle l’a toujours tenu à la lettre sur l’ensemble de ses chantiers », rassure le DGA, Omar Bonkoungou.
Profitant du regain d’intérêt pour les BTP dans ce pays voisin, l’entreprise burkinabé mise sur la réalisation de ce grand chantier au Togo pour annoncer les prémices de son internationalisation. Elle se positionne peu à peu sur toute l’étendue du territoire togolais à travers des chantiers d’envergure dans l’immobilier et les routes à Lomé, Kara, Dapaong, etc. Sa présence est aussi remarquable dans l’entretien des pistes et la construction des ouvrages hydrauliques.
Le PDG, Mahamadou Bonkoungou ne lésine pas sur les moyens pour relever le défi et gagner honorablement le pari de cette conquête extérieure. « Il faut savoir être efficient dans toute initiative en matière de développement de son entreprise. Nous sommes conscients du challenge en se lançant à l’assaut du marché sous régional. Il sied pour nous de préserver nos acquis au niveau de Burkina Faso mais aussi de conduire avec sérénité les chantiers ouverts à l’extérieur. Pour ce faire, l’efficacité reste le maître-mot pour ne pas disperser les forces.
Aucun des équipements utilisés actuellement au Togo ne provient d’ailleurs. Ils ont été achetés et destinés uniquement à la réalisation des travaux dans ce pays. Cette option est la meilleure pour éviter de disperser nos forces et de mener à bien tous les chantiers », explique Mahamadou Bonkoungou, PDG de EBOMAF SA. En effet, la construction du tronçon Koudougou-Dédougou de cent trente (130) kilomètres rentre dans sa phase décisive dès le 15 septembre prochain avec une mobilisation des mêmes moyens humains, matériels et techniques.
A la tête d’une équipe constituée d’ingénieurs et de techniciens africains et expatriés rompus aux métiers des BTP, il déploie efficacement les ailes de sa future filiale togolaise. Environ une dizaine de milliards F CFA ont été consacrés à la commande de matériel de pointe quasiment neuf : niveleuses équipées de laser, bétonnières, concasseurs, toupies, bulldozers, camions-citernes, cylindres pied-mouton, etc.
En attendant l’installation très prochaine sur place d’une centrale d’enrobé. La succursale togolaise de EBOMAF SA jouit déjà d’une autonomie humaine, matérielle et technique. Elle s’entoure progressivement d’un parc d’engins aussi impressionnant que celui de la base située à Kossodo à Ouagadougou.
Jolivet Emmaüs, (Joliv_et@yahoo.fr) De retour de Dapaong (Togo)
Deux questions à Tchandja Andjo, ministre togolais des Travaux Publics « Le choix de EBOMAF SA est loin d’être fantaisiste »
Comment le premier responsable des infrastructures routières au Togo apprécie-t-il le choix d’une société burkinabé pour la construction d’une voie aussi essentielle et stratégique dans votre pays ?
Avant le lancement officiel des travaux du tronçon Dapaong-Ponio-Frontière du Burkina Faso, nous avons eu à visiter des installations techniques et un certain nombre d’infrastructures essentiellement des ouvrages d’art exécutés par EBOMAF SA.
Dans l’ensemble, nous concluons que cette entreprise abat du bon et beau travail. Les ponts visités à Dontoungou et sur l’axe Dapaong-Tanloaga ont reçu notre entière satisfaction. Le choix d’une société burkinabé pour réaliser l’aménagement et la construction d’une route aussi importante comme celle reliant Dapaong à la frontière du Burkina Faso est certes un signe d’intégration sous régionale mais il convient surtout de rappeler que cette offre est loin d’être fantaisiste.
Les bailleurs de fonds accompagnant l’Etat togolais dans le financement de ce projet, BOAD et BID ont des procédures incontournables. Donc, c’est à l’issue d’un appel d’offres international ouvert que EBOMAF SA a été retenue après avoir fourni les gages et les preuves de ses compétences.
Nous ne voyons aucun inconvénient à ce que les travaux soient confiés à cette entreprise. Le département des Travaux publics dont nous avons la charge a réalisé sa petite enquête sur cette société et s’est aperçu qu’elle a eu à exécuter un certain nombre de marchés similaires figurant dans son offre et confirmant son expérience en la matière.
Au-delà de cette appréciation, nous nous réjouissons de cette infrastructure car elle va favoriser davantage l’intégration entre le Togo et les deux pays que sont le Burkina Faso et le Niger grâce à l’amélioration de cette route. Et le fait que ce soit une entreprise burkinabé qui l’exécute est tout aussi réconfortant car le Togo entretient d’excellentes relations avec ce pays voisin.
Quel est l’impact de l’aménagement et de la construction de l’axe Dapaong-Ponio-Frontière du Burkina Faso sur les populations de la région des Savanes et des échanges avec les pays voisins ?
Ce tronçon va désenclaver le Nord-Est du Togo. Le pont de Tanloaga va permettre de relier Ponio à sa préfecture mère qui est Mandouri. Cela permet aux usagers de l’Est du Burkina Faso et ceux du Niger de mieux accéder à cette partie du pays. Il s’agit de mettre fin au contour allongeant les distances. C’est un axe qui intègre donc fortement le Togo, le Burkina Faso et le Niger. Une portion régionale dont l’importance économique n’est plus à démontrer.
Entretien réalisé à Dapaong par Jolivet Emmaüs
Eclats de joie et optimisme chez les bénéficiaires
El Hadj Ali Mossiyamba, Préfet de Tône, Région des Savanes : « Le lancement de cette infrastructure routière dans la région des Savanes revêt une importance capitale. Le tronçon à bitumer traverse à lui seul cinq cantons (Dapaong, Katindi, Touaga, Korbongo, Louanga) dans la préfecture de Tône. Désormais, ces localités seront reliées plus aisément. Le tronçon va les permettre de mieux communiquer avec la préfecture du Pendjab. C’est un réel motif de satisfaction. La seule vue du matériel exposé ici pour démarrer les travaux convainc du bon aboutissement du chantier ».
El Hadj Issa Tchede, Maire de Dapaong, Chef-lieu de la Région des Savanes : « Cette infrastructure routière en construction est essentielle dans le développement de cette partie du Togo. C’est un rêve entretenu par les populations depuis cinq ans. Ce jour marque donc un début de réalisation de leur souhait.
Elles voient ainsi leurs attentes comblées. Les habitants de cette zone ont de nombreux parents de l’autre côté de la frontière notamment dans le Gulmu. Mais ils sont gênés dans les relations qu’ils voudraient entretenir par la vétusté de la voie qui limite les déplacements. Au-delà des liens fraternels qui se renforceront, c’est l’intégration sous régionale qui s’enrichit. Car, une fois aménagée, cette voie va améliorer et accroître les échanges entre le Togo et les pays sans côtes.
Les difficultés sur cette voie ont longtemps freiné le désir d’expression de fraternité des populations de part et d’autre des frontières en même temps qu’elles ont entravé l’envol vers le développement. Cette voie va donc mettre fin aux tracasseries et accentuer davantage la libre circulation. En transformant en un seul jour sous le regard des populations un bas-fond pour en faire le site agréable qui a abrité la cérémonie de démarrage des travaux, EBOMAF SA a su d’emblée démontrer sa capacité à tenir ses engagements ».
Baminté Tambaté III, Chef de canton de Nanergou, site de la carrière du chantier : « En tant que responsable coutumier de la collectivité territoriale abritant la carrière de EBOMAF SA, nous espérons que cette entreprise construise une bonne route pour le bonheur des Togolais et de leurs voisins burkinabé mais aussi pour les Nigériens. En plus de cette préoccupation, le canton de Nanergou souhaite que la société adjudicataire s’investisse dans des œuvres sociales en érigeant une maternité parce que cette localité n’en dispose pas.
C’est une vieille revendication des habitants jamais satisfaites par les entreprises qui se sont succédé pour des travaux dans la zone. Nous osons donc croire que EBOMAF SA entendra ce cri de cœur des populations et leur viendra en aide. Ce sera un plus pour le centre de santé. Il y a bien longtemps que nous avons entendu parler en bien de cette entreprise avant son arrivée ici. Aussi bien ses travaux de qualité et ses œuvres sociales sont connues des populations locales.
Quant à l’emploi de la main d’œuvre des cantons traversés par le tronçon, le PDG de EBOMAF SA a rassuré qu’il n’y a aucun problème à cela. Les jeunes pourront bénéficier de travail sur le chantier. Outre cet impact social, les retombées économiques de cette voie sont énormes car elle va faciliter l’accès à cette partie du territoire et améliorer le trafic ».
Propos recueillis par J. E.
Sidwaya/ Septembre 2010
Description technique des travaux
Les travaux sur l’axe Dapaong-Ponio-Frontière du Burkina Faso consistent en la mise en place des différentes couches de chaussée, la construction des ouvrages hydrauliques, d’assainissement et d’arts mais aussi en l’aménagement de carrefours, la mise en place de signalisation routière, la construction des hangars de marché, de forages, de retenues d’eau et d’un poste de péage à l’entrée du village de Ponio.
La route dans la ville de Dapaong sera sur cinq cents (500) mètres en double chaussée de sept (7) mètres de large chacune bordée de caniveaux sous trottoirs de deux (2) mètres avec un terre plein central de 1,5 mètre. En rase campagne, ce sera une chaussée unique de sept (7) mètres de large avec deux (2) accotements de 1,5 mètre. En agglomération, il est prévu une chaussée unique de neuf (9) mètres bordée de deux (2) caniveaux sous trottoirs de deux (2) mètres.
La structure de la chaussée sera composée d’une couche de fondation en graveleux latéritique d’une épaisseur de vingt-cinq (25) centimètres surmontant une couche de forme d’épaisseur variable, d’une couche de base en graveleux latéritique améliorée au ciment à 3,5 % d’une épaisseur bitumineux de quatre (4) centimètres d’épaisseur.
Le drainage de la chaussée est assuré par des caniveaux en béton armé en agglomération, des fossés en terre en rase campagne et aux approches des grands ouvrages, des dalots d’équilibre entre les fossés par endroits. Le franchissement des cours d’eau sera effectué par des dalots pour ce qui concerne les petits cours d’eau, des ponts pour ce les cours d’eau importants à Tangbamonte, Nadougou, Tamboaga et Ponio où seront construits des ponts allant de 60 à 100 mètres de long.
Source : DGTP /Togo
J’aime bien cet article mais tu devrais mieux argumenter la seconde partie, c’est selon moi trop léger. Bonne continuation !
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Salut là copains , vous partagez vos pensées sur le thème du marketing des moteurs de recherche blogue , je suis aussi un nouvel utilisateur du web , donc je suis aussi de plus d’elle. Merci à toute l’affaire .
Je suis allé à transmettre mon petit frère, qu’il doit également payer une visite rapide de cette page web sur une base régulière pour obtenir des mises à jour mise à jour le plus récent de nouvelles.
Je comprends votre point de vue, et je n’ai donc aucun a proiri e0 eatre conside9re9 comme ayant fait partie d’un lobby pendant la simulation. D’ailleurs, tous les observateurs, meame le GIEC, correspondent e0 la de9finition que vous en faeetes, groupe d’influence qui cherche e0 rallier le de9cideur e0 sa cause .Il est vrai que le terme ONG apparaeet de prime abord plus sympathique pour tout un chacun que celui de lobby , et que si en plus on accole au premier les qualificatifs environnement et de9veloppement et au second l’adjectif e9nerge9tique , e7a se corse davantage. Mais je tiens e0 pre9ciser pour les lecteurs qui arriveront jusqu’ici que les e9tudiants qui ont repre9sente9 la FIEC (Fe9de9ration des Industries de l’c9nergie pour le Climat) n’avaient rien de caricatural dans leur approche des proble9matiques du changement climatique. Nous avons eu avec eux un de9bat fort inte9ressant sur la question du nucle9aire dans la lutte contre le re9chauffement du climat, ainsi que sur la place e0 accorder aux e9nergies renouvelables dans le bouquet e9nerge9tique des pays de9veloppe9s et en de9veloppement, et il s’est ave9re9 que nos points communs ont e9te9 plus nombreux que nos divergences. Comme quoi, il faut toujours remettre en question les e9tiquettes et repre9sentations intellectuelles qui viennent imme9diatement e0 l’esprit quand certains termes sont utilise9s (et je dis e7a pour tout le monde, moi en premier).