Le projet d’aménagement et de construction route nationale 14, reliant Koudougou à Dédougou, est à sa fin. Au terme du délai contractuel qui court depuis le 30 novembre 2013, une voie moderne s’offre sans interruption aux usagers de la voie. Le trafic ne cesse de s’y intensifier.
Les travaux de la route Koudougou-Dédougou sont terminés. A ce jour, le chantier est officiellement bouclé. Nombreux sont les usagers qui ont dû s’en apercevoir. Au-delà des premiers bénéficiaires qui sont les habitants de la Boucle du Mouhoun, la nouvelle route rend bien de services ces temps-ci. A cause des travaux de réhabilitation du tronçon Sakoinsé-Boromo sur la RN 1 (Ouagadougou-Bobo Dioulasso), c’est la RN 14 qui sert actuellement de bifurcation idéale pour rallier facilement la capitale économique et vice-versa. Elle accueille quotidiennement une partie non négligeable du trafic habituel de la RN1. Dorénavant, c’est avec aisance que transporteurs et particuliers parcourent les cent-trente (130) kilomètres en moins de deux (2) heures contre plus de cinq (5) heures auparavant.
Grâce aux travaux d’aménagement et de construction de la voie entamés au dernier trimestre de 2010, l’épine de l’enclavement a été enlevée à la mobilité des habitants de cette partie du pays. Les embûches et les obstacles, jadis liés à sa défectuosité, ont été levés de main de maître par EBOMAF et rangés dans le lot des lointains mauvais souvenirs. Le trajet est entièrement dégagé. Avec toutes les commodités, l’axe Koudougou-Dédougou se prête agréablement à la circulation. La voie est entièrement bitumée selon le système de gravillonnage c’est-à-dire une chaussée en bicouche à enduit superficiel. Dédougou est en train de devenir l’une des villes les mieux desservies du pays. Les traditionnelles grandes compagnies de transport que sont TCV, STAF ou TSR y ouvrent maintenant des gares. Elles proposent les destinations Ouagadougou-Koudougou-Dédougou-Bobo Dioulasso en Aller et Retour.
Le gouvernement a gagné un challenge. EBOMAF a tenu un pari. La liaison terrestre entre la capitale burkinabè et la cité du Bankuy bénéficie dorénavant d’une route moderne. La fin de l’exécution de ce projet routier est intervenue dans le délai légal imparti c’est-à-dire avant le 30 novembre 2013. Depuis cette date-là, l’entreprise adjudicataire, EBOMAF, a brillamment rempli sa part du contrat comme le lui a recommandé le cahier des charges. La route à double sens répond aux normes internationales édictées par l’UEMOA.
Longue de cent-trente (130) kilomètres, la nouvelle infrastructure routière, reliant Koudougou à Dédougou, est d’une largeur de sept (7) mètres en rase campagne et de dix (10) mètres en agglomération. Elle est construite selon le système de gravillonnage c’est-à-dire une chaussée bicouche à enduit superficiel. Le tronçon est doté d’un système de signalisation obéissant aux règles en matière de circulation. Il comporte plus de cent-cinquante (150) ouvrages d’art et d’assainissement dont trois (3) grands ponts : Ténado, Lanfiéra et Mouhoun. Le modèle de construction de la route Koudougou-Dédougou est techniquement différente de celle Ouagadougou-Sakoinsé avec laquelle une comparaison est établie à tort. La RN 14 a été bâtie à l’image de Ouagadougou-Ouahigouya. C’est à force d’y circuler que la chaussée va se stabiliser davantage.
JE
Pour un exploit dans le domaine du génie civil, ç’en est bien un qui a été accompli sur l’axe Koudougou-Dédougou. J’ai emprunté cette voie en 2007 pour une mission de la Banque mondiale et j’avais mesuré le degré de dégradation de celle-ci. C’est avec un cœur plein de joie que j’ai constaté la dernière fois que la route est devenue nickel. Bravo à tous ceux qui ont planté ce décor du développement.