Le chantier Bodjécali-Madecali-Frontière Nigéria au Bénin entame sa phase finale. Le décor vient d’être planté avec l’installation d’une centrale d’enrobé de dernière génération, d’une capacité de trois cents (300) tonnes par heure. L’application du bitume sur ce tronçon est imminente.
Les derniers réglages pour le bitumage de la route Bodécali-Madecali-iloua Frontière Nigeria sont terminés. En témoignent, l’installation de la centrale d’enrobé ainsi que l’arrivé de vingt-quatre (24) camions pour le transport de béton bitumineux et gasoil. A cent (100) kilomètres du chantier, se tient la carrière de production de concassé dotée d’un équipement de pointe et d’un personnel à l’ouvrage jour et nuit. La grande centrale d’enrobé mobile d’une capacité de trois (300) tonnes l’heure vient d’être installée à la base vie soit à 2,5 kilomètres du début projet. Le technicien de ERMONT commis à son montage ne finit pas d’attirer l’attention sur sa portée dans un projet routier: « Il est très rare de trouver des entreprises africaines capables d’investir dans de tels engins de pointe. L’acquisition de cette centrale de dernière génération suppose que la société dispose suffisamment de ressources financières et de compétences humaines pour l’exploiter de façon efficace et efficiente. Même des entreprises occidentales en sont incapables et continuent d’utiliser de vieilles centrales».
Ce lourd investissement consacré aux travaux de Malanville au Bénin traduit une volonté de célérité et de qualité exprimée par le PDG de EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou. «Nous considérons le Benin comme notre propre pays. Nous apporterons toujours notre expertise et nos compétences pour son développement », a-t-il soutenu. Sur le tronçon de 19,5 kilomètres à aménager et à construire par EBOMAF, la mobilisation est unanime. Les couches de fondation et de base sont achevées. Le sol ciment canalise une grande partie des énergies sur le terrain. Le recours à une recycleuse de dernière génération ne passe pas inaperçu sur le chantier. Cet engin a été l’objet de toutes les admirations lors dernière visite ministérielle conduite par le chef du département des Travaux publics au Bénin. Si les conditions climatiques sont réunies, la grande recycleuse est capable de foisonner les matériaux et le ciment pour une distance d’un kilomètre par jour.
Devant la prouesse technologique dont EBOMAF fait preuve, le maire de Malanville, M. Bako, n’a pas caché sa satisfaction de bénéficier très bientôt d’une infrastructure aux normes internationales. «Les moyens mis en œuvre pour exécuter les travaux augurent un ouvrage de qualité», a-t-il soutenu.
L’application du bitume intervient dans un élan d’une course contre la montre. Les responsables du chanter tiennent à parvenir à ce pan essentiel de la construction de l’infrastructure avant que la saison pluvieuse ne batte son plein.
Les travaux étant exécutés dans une zone à fortes précipitations et à grandes crues du fleuve Niger, leur réalisation pleine et entière a été sérieusement entravée par les pluies de juillet à septembre de 2013. Les intempéries ont occasionné d’énormes dégâts et pesé sur la finition du projet. Elles ont entraîné des modifications d’un certain nombre de dalots. Tirant les leçons d’une telle situation, le PDG a donné des instructions fermes pour sauvegarder les blocs techniques achevés depuis deux mois et pour achever l’ensemble des travaux dans les plus brefs délais. Le déploiement actuel du matériel pour boucler le chantier exprime cette ambition nourrie au plus haut niveau.
AB/JE
