Le déplacement de la base technique de EBOMAF de Dédougou à Tchériba au PK 50 situe à lui seul l’évolution du chantier de la RN 14 reliant la cité du Bankuy à Koudougou. De nouveaux équipements sont venus renforcer l’impressionnant parc d’engins déjà existant. Il y a un véritable branle-bas sur le terrain. Toutes les activités de génie civil battent leur plein. Le désenclavement du «Grenier national» est bien lancé de façon irréversible. C’est en ordre de bataille que les travailleurs, les machines et les camions se sont rangés pour traduire cet enjeu qui suscite tous les regards.
Sous la veille du bureau de contrôle, la vigilance du maître d’ouvrage et l’engagement de l’entreprise, la modernisation d’un des plus essentiels axes routiers du pays bénéficie de toutes les attentions. Avancée certaine, évolution significative ! A dire vrai, la RN 14 se construit efficacement. Elle est une réalité sur une grande portion. Des dizaines de kilomètres de bitume sont gagnées chaque mois grâce à une symbiose entrepreneuriale.
Le projet routier Koudougou-Dédougou, qui fait l’objet d’une inspection régulière, connaît une progression indéniable. Le processus de gravillonnage a été entamé au dernier trimestre de 2011. Cette phase de parachèvement de la construction de la voie a déjà franchi une grande portion. Elle s’affirme chaque jour sur un tronçon dont les tâches de terrassement et de chargement enregistrent aussi une vitesse exponentielle.
Le PDG de EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, est formel : «Sauf cas de force majeur, la route nationale 14 sera livrée dans les délais indiqués par le cahier de charges». L’entreprise adjudicataire met les bouchées doubles pour traduire une adéquation entre son timing et les réalisations de terrain.
Du PK 00 à la sortie du chef-lieu du Boulkiemdé jusqu’à la ville de nazi-Boni, les ouvrages d’art et d’assainissement sont quasiment achevés. Au nombre d’environ cent cinquante, les grands ponts, les ponceaux et les dalots entièrement prêts, jonchent maintenant le tracé du tronçon sur toute la distance des cent trente (130) kilomètres. EBOMAF a brillamment relevé le défi des ouvrages. Successivement Ténado, Lanfiéra et le Mouhoun ont été franchis avec une maîtrise sans précédent. La bataille autour de l’érection de l’un des plus grands ponts du pays a révélé toute l’expertise de EBOMAF en matière de ponts et chaussées.
Le franchissement du Mouhoun, long de 80 m a canalisé les énergies de l’entreprise pour sortir une infrastructure majestueuse, techniquement et esthétiquement exploitable, sur une durée de cent (100) ans. Les eaux de l’un des rares fleuves intarissables du Burkina Faso ont été domptées à l’occasion.
Il a fallu couler les pieux à partir de trente mettre de profondeur, élever ses assises jusqu’à la hauteur de la route, placer les poutres selon un système de travée. Les fruits d’une telle prouesse se tiennent majestueusement à côté de l’ancien pont «grabataire» du Mouhoun. En même temps que les usagers se réjouissent d’emprunter au fil des mois une chaussée entièrement bien aménagée et construite selon les normes internationales, en même temps la seule vue des nouveaux ouvrages d’art dont celui du Mouhoun apparaît comme un soulagement avant l’heure chez nombreux usagers. Le bout du tunnel n’est vraiment pas loin.
J.E
Tout ce qui est décrit dans cet article n’est que réalité. Celui qui emprunte régulièrement la voie mesure les évolutions opérées dans le processus de construction de la route. Les grands moyens mis en oeuvre sont visibles ainsi que les gros efforts fournis pour assurer un ouvrage de qualité. Courage à tous les acteurs de cet ambitieux projet.
EBOMAF est vraiment une entreprise dynamique qui dispose des moyens adequats pour relever tous les defits qui se presentent a elle. BRAVO. Elle est une sociéte qui represent le Burkina à l’etranger. Cela demontre l’esprit managerial de son PDG. Toutes mes félicitations et mes encouragements.L’ETAT devrait confié la réalisation des grans travaux à ce genre d ‘entreprise qui respect les délais et surtout selon les normes
BRAVO ENCORE