Les travaux de renforcement de la plate-forme sur le tronçon Tandjouaré-Cinkanssé suivent leur cours normal. Le chantier bat actuellement son plein. Lancée depuis le 7 avril 2013, l’application du grave bitume a atteint vingt-cinq (25) kilomètres du tronçon. Les différentes activités de génie civil se succèdent à un rythme plus que satisfaisant.
Petit à petit mais sûrement, EBOMAF est en train de relever le défi de la réhabilitation de la partie la plus dégradée de la route nationale 1 du Togo sur environ soixante-dix (70) kilomètres. Le pari du renforcement de l’axe Tandjouaré-Cinkanssé est relevé de jour en jour. Le grave bitume a déjà couvert plus de vingt-cinq (25) kilomètres grâce au concours de onze (11) spécialistes espagnols. Le terrassement est presque terminé et les travaux connaissent une évolution au-delà des attentes. L’entrave du pont de Timbou vient d’être levée pour éviter les déviations pendant les pluies.
La base vie illustre éloquemment le branle-bas sur le chantier Cinkanssé-Tandjouaré. Les centrales de béton et d’enrobée ainsi que la carrière de granite reçoivent fréquemment les va-et-vient d’une trentaine de bennes qui effectuent la navette entre l’infrastructure routière en construction et les sites d’approvisionnement. Bénéficiant d’un impressionnant parc matériel à la pointe de la technologie et d’un personnel aguerri aux grands travaux, le terrassement, le sol ciment, l’imprégnation, la mise au gabarit des ouvrages d’assainissement sont menés avec entrain. Pas de répit jusqu’au point kilométrique (PK) final.
Les avenants sont concomitamment exécutés avec les tâches du marché initial. Faisant partie du lot des travaux complémentaires, la reconstruction du pont de Cinkanssé et la réduction de la rampe au PK 00 sont à un stade bien avancé.
Grâce à cette embellie savamment entretenue sur le chantier, la réhabilitation de l’axe Cinkanssé-Tandjouaré enregistre, à la date du 18 mai 2013, un taux global d’exécution de plus de 50%. C’est une avancée remarquable car le reste des travaux court sur un délai de vingt-quatre (24) mois : huit (8) pour le marché initial et seize (16) pour les avenants. L’armada déployée sur le chantier, la qualité des travailleurs et le bel élan des travaux témoignent d’une satisfaction entière pour que EBOMAF signe sur le corridor togolais une infrastructure digne de sa renommée.
JE
Les moyens humains et matériels déployés sur ce chantier augurent bien une infrastructure routière aux normes internationales. Quand j’ai vu l’équipe de Blancs qui s’affairaient sur ce business appartenant à un frère Noir, j’ai compris que l’Afrique a aussi sa chance à saisir dans cette mondialisation. Il faut seulement croire en nos capacités. L’avenir appartient aussi aux Africains capables de rivaliser de compétences. Bon vent EBOMAF!