Le sens de la coordination et la maîtrise de la conduite des chantiers sont les traits caractéristiques de l’exécution des travaux routiers par EBOMAF. Grâce à une synergie d’actions et à une parfaite symbiose, l’ensemble des ouvrages dont la société du P-DG Mahamadou Bonkoungou a la charge connait une avancée considérable.
EBOMAF ne fait pas dans la dentelle pour mener à bien les travaux routiers du Nord-Togo. Elle a mis les bouchées doubles. Entre mille et mille cinq cents personnes sont à la tâche avec des moyens matériels et techniques d’envergure : plus de cinq cents engins, touts types confondus, deux (2) carrières de granit, trois (3) centrales à béton, deux (2) centrales à enrobé. Tous les compartiments du génie civil viennent d’être renforcés.
Un accent particulier a été mis sur le nombre de machines employées pour le bitumage notamment des compacteurs et de finisseurs, les bennes, les citernes, les plateaux Un personnel trié sur le volet s’appuie sur une technologie de pointe. Cette armada humaine et matérielle donne un véritable coup de fouet aux différentes activités. Une dizaine d’ingénieurs, une vingtaine de techniciens supérieurs, des ouvriers qualifiés et des manœuvres accomplissent leur tâche à cœur joie grâce à une méthodologie de travail bien élaborée. Celle-ci suit parfaitement le planning de l’entreprise et le timing du maître d’ouvrage. Ainsi, vont les chantiers de EBOMAF.
A ce jour, Tandjouaré-Cinkansé enregistre un taux global d’avancement de 50,9%. Les pluies, particulièrement intenses cette année, ont influé sur le cours normal du chantier.
Tout est mis en œuvre ces derniers temps pour rattraper le léger retard accusé pendant les intempéries. A la date du 2 novembre, vingt-cinq kilomètres sont couverts de grave bitume (GB) à partir de Cinkansé. L’équipe espagnole commise à la tâche est de retour depuis une semaine et s’attèle à gagner une grande portion bitumée. Celle-ci atteindra très bientôt Cinkansé. Le pont de Timbou est pratiquement terminé. Le terrassement est quasiment achevé. Les activités se concentrent actuellement sur le sol ciment et le grave bitume. Les ouvrages d’art et d’assainissement sont quasiment bouclés. La réduction de 8% à 5 % des pentes au niveau de PK 00 et de Tambouaka va bientôt être entamée. Cette étape a été retardée à cause des pluies, rendant difficile la déviation du trafic. La mise au gabarit du pont de trente-quatre (34) mètres Cinkansé est à 35%. Les pieux ont été posés et les poutres construits.
Dapaong-Borgou enregistre un taux d’exécution de 40%. Ce chantier a été confronté à un certain nombre de difficultés liées aux intempéries et au dégagement des emprises. Le terrassement a atteint aujourd’hui Naki-Est au PK 27. Les travaux portent actuellement sur le terrassement, la finition des ouvrages d’art, la préparation des couches de fondation et l’application du béton bitumineux qui est effective sur vingt-cinq kilomètres à partir de Dapaong. Les deux derniers fronts, Borgou-Mandouri et Kanté-Tandjouaré, qui viennent d’être ouverts au mois de novembre avec la signature des offres de service, connaissent le même entrain. Le premier, de cinquante (50) kilomètres, est une continuité du chantier Dapaong-Borgou La base-vie est en train d’être installée, les emprunts sont déjà dégagés, le terrassement a même commencé. Quant au second de cent-trente (130) kilomètres, il est le prolongement de Tandjouaré-Cinkansé.
Sous la direction de Rasmané Ouédraogo, directeur des travaux sur cet axe, tout est en branle pour entamer le chantier dans la sérénité.
La route Dapaong-Ponio, longue de trente-huit (38) kilomètres, étale fièrement l’excellence dans le BTP. Les travaux ont été exécutés d’une main de maître : c’est une voie moderne qui permet de contourner l’axe Lomé-Cinkansé à partir de la Kompienga (Frontière du Burkina Faso). Les quatre grands ponts dont trois à pieux reflètent un savoir faire dans les ouvrages d’art. Ce chantier, totalement bouclé à ce jour, attend d’être réceptionné. Dapaong-Ponio. Il représente l’infrastructure routière par laquelle EBOMAF a signée en 2010 son évolution à l’international. Après avoir réalisé avec diligence et selon les règles de l’art, les deux grands ponts de Tamloaga et de … ainsi que les boulevards du 13-Janvier et Agoè-Adidogomè à Lomé, EBOMAF continue d’ouvrir les plus beaux kilomètres du développement infrastructurel routier de la République togolaise.
JE
Nous Togolais serons très heureux que ce Burkinabè change de nationalité pour devenir notre frère à part entière. Nous l’avons déjà adopté comme tel mais une naturalisation nous plairait plus. Car le PDG de EBOMAF nous a apporté le développement et le travail. D’abord le travail qu’il abat sur nos routes a permis au Togo d’emprunter la voie du progrès et les exploits qu’il a accompli dans le domaine difficile du BTP constituent un exemple pour les entrepreneurs togolais. Ensuite, ses chantiers sont une lutte concrète contre le chômage. Jamais les salaires qu’il offre à ses ouvriers n’ont été servis chez nous ni par l’Etat ni par les entreprises occidentales ou asiatiques. Quand mon neveu mécanicien m’a dit son salaire, je l’ai envié. Voilà enfin un Africain qui se soucie du bien être de ses frères africains. Soyez béni PDG!
Lors d’un voyage sur Lomé, j’ai été très émerveillé de la manière dont EBOMAF construit les routes au Togo. Je me suis alors demandé pourquoi les mêmes efforts ne sont pas fournis pour les travaux routiers au Burkina Faso. Renseignez pris notre pays aime trop faire des économies parfois là où il ne faut pas. A force de chercher des routes moins chères, elles se dégradent très vite et la population qui ne comprend rien accuse l’entreprise alors que celui s’est basé sur la conception et le plan du maître d’ouvrage. Il faut que les autorités burkinabè apprennent à investir dans la durée. C’est très important pour un pays pauvre. Allez-y voir comment le même EBOMAF construit la route de Lomé ou celle Dapaong-Ponio-Frontière du Burkina, ça n’a rien à voir avec Koudougou-Dédougou. Il faut mettre les moyens sur les routes.