Dans leur grande majorité, les jeunes de la région du Mouhoun se démarquent de la diffamation dont est victime l’entreprise adjudicataire du chantier de la RN 14 (Koudougou-Dédougou).  A travers une marche pacifique, samedi 15 décembre dernier, dans les artères de Dédougou, ils ont apporté leur soutien à EBOMAF et à son P-DG, Mahamadou Bonkoungou. Une déclaration a été adressée à cet effet au Premier ministre pour réfuter les différentes allégations orchestrées par desseins inavoués pour entraver la bonne conduite des travaux de la RN 14.

Une véritable marée humaine s’est emparée ce week-end du tronçon Gare de Mélon-Gouvernorat à Dédougou. La jeunesse en tête appuyée par des femmes, des hommes et des anciens. Son message de soutien à EBOMAF est destiné au Premier ministre Luc Adolphe Tiao. Il a été remis  au Secrétaire Général de la région pour transmission au Premier ministre et dont le contenu était ambages : «PDG EBOMAF : la jeunesse de la Boucle du Mouhoun vous soutient».

Dans cette partie du pays, la quasi-totalité de la population en général et de la jeunesse en particulier refuse d’être assimilée à la cavale sournoise menée contre EBOMAF et son premier responsable par une poignée de jeunes se réclamant de l’Organisation démocratique de la jeunesse (OJD).  «Le silence n’est pas une imminente preuve d’incapacité à traduire ses idées mais une bonne pédagogie dont nous avons la diplomatie à l’observance», lit-on dans la déclaration à l’endroit du Premier ministre.

Le collectif de soutien félicite le PDG de EBOMAF pour ses efforts à contribuer au développement de la région de la Boucle du Mouhoun et du pays. «Que le Premier ministre soit notre porte-parole auprès du Gouvernement et du Président du Faso, Blaise Compaoré pour signifier notre satisfaction et notre soutien au Groupe EBOMAF et à son PDG», ont réclamé ses responsables.  Les actions de la section ODJ du Mouhoun sont fondées sur une ignorance sans commune mesure en matière de génie civil. Elle persiste dans la confusion entre le modèle de construction de la route nationale 14 qui est en bicouche et ceux du tronçon Dédougou-Bobo Dioulasso (tri-couche), de Ouagadougou-Sakoinssé (enrobé). «Terrassement, imprégnation, couche d’accrochage, gravillonnage», tel est le procédé de bitumage de la route Koudougou-Dédougou.

De la malhonnêteté à la confusion et à l’ignorance

«Ce n’est pas EBOMAF qui a choisi de construire la route Koudougou-Dédougou de cette façon. Elle ne fait qu’exécuter les travaux conformément au cahier de charges présenté par le gouvernement. Sur la RN 14, le Km de goudron est évalué à 200 millions F CFA alors que sur la RN 1, c’est environ un milliard F CFA par Km. Bien qu’EBOMAF dispose de tous les moyens pour bâtir toute sorte de route, elle s’en tient à ce qui lui a été demandé sur la voie Koudougou-Dédougou. Et le gouvernement et les bailleurs de fonds ont commis des bureaux de contrôle pour s’assurer de la qualité des travaux. Jusque-là aucune partie ne s’est plainte. C’est bon que la population de Dédougou sache cela ! » souligne, Mahamadou Bonkoungou, P-DG de EBOMAF.

Contrairement à la mauvaise compréhension de certains jeunes,  l’entreprise adjudicataire n’a fait que suivre les clauses contractuelles en mettant des locaux et des moyens de locomotion à la disposition de la mission de contrôle.   Entre 600 et 700 jeunes de la région de la Boucle du Mouhoun sont actuellement employés sur le chantier de la RN 14. Il y en a même qui ont été affectés sur d’autres ouvrages dans la sous région. Malgré  ce clin d’œil sans cesse renouvelé, des desseins inavoués manipulent une infime frange de jeunes à accuser tantôt l’entreprise de ne pas les employer assez, à remettre même tantôt en cause la qualité de l’infrastructure routière en construction.

Face à cet qui est apparu comme un acharnement lors de la dernière sortie, le 17 novembre dernier, la  jeunesse consciente de la Boucle du Mouhoun exprime son ras-le-bol pour clamer : «Trop, c’est trop». «Nous avons constaté l’acharnement de certaines organisations réfractaires au dialogue et au changement positif contre le Groupe EBOMAF et son PDG. Leurs actions sont une diffamation portée à son encontre au nom de la jeunesse de la Boucle du Mouhoun», ont indiqué les marcheurs.

La jeunesse consciente de la Boucle du Mouhoun rétablit EBOMAF dans son honneur. Réunie au sein d’un collectif de mouvements et d’associations présidé par Malachie Dakuyo, elle est venue des six provinces de la région (Balé, Banwa, Kossi, Mouhoun, Nayala, Sourou) pour arpenter, samedi 15 décembre dernier, les rues de Dédougou et dire non à la série de calomnies et de diffamations sans cesse développée pour saper le moral des travailleurs du chantier de la route nationale 14 (Koudougou-Dédougou) et surtout celui du PDG de l’entreprise en charge des travaux, Mahamadou Bonkoungou de EBOMAF.

Et la vérité triompha du mensonge

«Nous sommes témoins de la disponibilité du PDG du Groupe de EBOMAF à l’écoute des jeunes de la Région et des populations, de son appui et de son soutien aux jeunes et aux organisations de jeunesse de la région, de sa sensibilité aux questions de paix sociale l’ayant conduit à l’organisation d’une conférence de presse avec les jeunes et les populations de Dédougou», rappellent-ils.

Selon les marcheurs, il y a plus de mauvaise foi et de mensonge dans l’action de l’ODJ plutôt qu’une volonté de répondre aux préoccupations de ses membres. Ils ont signifié que leur action est une invite à la réflexion pour que la jeunesse ne sombre pas dans l’ignorance, la morosité, les analyses démagogues et  les déclarations diffamatoires.

Le collectif des mouvements et associations de soutien soulignent que les propos dénigrants et diffamatoires proférés contre le PDG du Groupe EBOMAF dans la déclaration de la section du Mouhoun de l’ODJ du 17 novembre dernier et paru dans l’Observateur paalga sont loin de refléter une position consensuelle, concertée et démocratique de l’ensemble des organisations de jeunesse de la région. «Les organisations de jeunesse conscientes et démocratiques réunies au sein du Collectif de soutien à EBOMAF ne peuvent être comptables des actions de la section du Mouhoun de l’ODJ tendant à ternir l’image du Groupe EBOMAF et de son PDG », ont-ils averti.

«Le PDG de EBOMAF a toujours apporté son soutien inestimable à la jeunesse de cette région. Au jour d’aujourd’hui, différentes associations ont bénéficié de plus d’une trentaine de millions F CFA de sa part. Lorsqu’un problème est posé, il s’est toujours montré ouvert au dialogue. Il a demandé à la jeunesse de recenser les points d’achoppement pour que des solutions concertées soient trouvées. Depuis, personne ne s’est présentée pour indiquer le moindre grief. Lorsqu’on approche individuellement ceux qui donnent de la voix, ils n’ont en réalité aucun reproche à formuler. Si ce n’est pas de la manipulation, nous ne comprenons pas les mobiles d’une telle cavale », s’offusque Malachie Dakuyo,  président du Collectif des mouvements et associations de jeunes soutenant EBOMAF. Le représentant du PDG, Yacouba So a exhorté les membres du Collectif à adopter un comportement  responsable axé sur la discipline et la culture de la paix.

JE/AB