EBOMAF tient la dragée haute dans l’aménagement et la construction des routes au Togo. Dans la région des savanes où elle se trouve sur trois fronts, le chantier Dapaong-Borgou, long de 49 Km, bat son plein. En quelques mois de travaux, un itinéraire d’espoir est en train d’être tracé avec toute une expertise due aux grands travaux.
Cap est mis sur Mandouri à la frontière avec le Bénin en passant par Borgou. Sous le poids d’une armada technique, matérielle et humaine, la route reliant cette localité à Dapaong connaît une évolution certaine dans son processus de construction. Le premier lot du marché routier, Dapaong-Mandouri, entretient actuellement un branle-bas. EBOMAF y a encore lancé son va-tout pour gagner cet autre challenge dans domaine du BTP à l’international. La société de Mahamadou Bonkoungou répond ainsi à l’appel pour la modernisation du réseau routier du Nord Togo issue de l’engagement du Président Faure Gnassingbé pour consolider ses efforts en matière de développement d’infrastructures. Cet élan entamé depuis 2005 forge des Quand des routes du développement dans cette partie du Togo. Et EBOMAF de mériter la confiance placée en elle pour ce pari.
En dépit des fortes précipitations de ces derniers mois dans la région des savanes (extrême nord du Togo), le vrombissement des engins lourds de la société ne laisse personne indifférente. Au premier plan, les transporteurs ne cessent de s’émouvoir. Le personnel qualifié et le matériel de pointe de l’entreprise se sont emparés du tronçon. Le démarrage de la phase II du premier lot des travaux, Dapaong-Borgou, est imminent. Long de 49 km, cette route bénéficie pour son aménagement et son bitumage du financement de Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et l’Etat togolais. Elle traverse Dapaong, Naki-Est, Ogarou, Borgou. EBOMAF va la mettre aux normes et standards de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). C’est un tracé moderne de 10 m de large en béton bitumineux dans les agglomérations et de 7 m avec 1,5m d’accotement en rase campagne qui est appelé à y prendre place. Le planning d’exécution du chantier suit son cours normal sous la vigilance du groupement de cabinets de contrôle DECO IC/CAEM. Le premier lot de modernisation de l’axe Dapaong-Mandouri est envisagé sous de bons auspices.
En attendant Borgou-Mandouri, le premier lot avance dans la sérénité
Au regard de l’énormité de l’ouvrage, EBOMAF a décidé d’y étaler une grande partie de son armada pour venir à bout des éventuelles embûches. A 18 km de Dapaong, le premier pont au flanc de la colline de Poundjouaré apparaît comme une activité cruciale. Une véritable bataille s’est engagée pour la traverser en plus de la rivière. Ces deux obstacles naturels qui ont longtemps rendu difficile le décollage économique de cette région sont en train d’être surmontés. Dans quelques mois, les populations laborieuses et leur sorgho, maïs, haricot et surtout le coton profiteront d’une voie plus aisée. La nouvelle physionomie évite déjà le grand contournement qui était jadis infligé aux usagers à cause de son impraticabilité.
La réalisation de ce grand projet d’aménagement et de bitumage d’une partie de la RN 24, Dapaong-Naki Est-Ogarou-Borgou, est donc rentrée dans sa phase active. Le chef-lieu de la région des savanes et les villes environnantes vibrent déjà au rythme des travaux. 40% de dalots ont été réalisés sur un total de 60. C’est une tâche de Titan qui est entreprise: fouille, pour dégager les sols argileux, le tablier, le radier, le ferraillage, le coffrage, le coulage du béton pour les ponts et dalots, le décaissement, le terrassement, le sol ciment, l’imprégnation et le sablage avec bitume d’accrochage, le béton bitumineux pour la chaussée. Elle suit les règles de l’art préconisées dans les Grands Travaux.
Pour cela, EBOMAF a mobilisé ses diverses compétences. Le PDG, Bonkoungou Mahamadou, a mis au point une technique de travail extraordinaire pour réussir les ouvrages hydrauliques, de drainage, d’assainissement (dalots et caniveaux). Ce système de conduite du chantier permet aux ouvriers de travailler en étroite collaboration avec le service de la météorologie pour orienter leurs interventions en ces temps d’incertitudes dues aux pluies. Au-delà de la construction de la route, il est aussi prévu l’adduction de l’eau potable et l’érection des hangars de marché tout au long de route.
Après avoir réussi les grands ponts de Dontougou (40 m) et Tanloaga (80 m), mené à bout le tronçon Dapaong-Ponio, EBOMAF est en passe de relever avec fort éloquence les défis de la Route nationale 1 (Cinkanssé-Tandjouaré) et de la Route nationale 24 (Dapaong-Mandouri). Elle enlève ainsi au pied des populations, essentiellement agricoles et commerciales, l’épine de la vétusté des routes. C’est une doléance à laquelle le gouvernement a accédé pour enclencher un véritable décollage économique de cette zone. La route boueuse en temps de pluie, poussiéreuse en période sèche, parsemée de nids de poule, de baobab et autre arbres, de collines et de montagnes laissera bientôt la place à une belle route bitumée.
AB/JE
