Après avoir démontré les talents de ses techniciens sur le pont stratégique de la jonction échangeur de l’Est-RN4, EBOMAF est en train de frapper un grand coup dans le génie civil urbain en posant, à travers le rond-point de Kossodo, le socle du futur échangeur menant à l’aéroport de Donsin. Ce chef-d’œuvre en béton et en bitume réalisé à 90% contribuera à fluidifier la circulation dans la partie nord-Est de la capitale.
Dans quelques jours et le calvaire des habitants de Kossodo, sortie de Ouagadougou vers Ziniaré-Kaya-Dori ne sera qu’un mauvais et lointain souvenir. EBOMAF s’affaire à leur livrer un ouvrage d’une meilleure circulation dont seule cette entreprise a le secret.
Commise à la tâche pour exécuter les travaux d’aménagement et de construction du tronçon reliant l’échangeur de l’Est à la route nationale 4, la société 100% fierté des BTP au Burkina Faso joue avec conscience et professionnalisme sa partition pour améliorer le trafic urbain dans la capitale burkinabé.
Venue à bout sans difficulté du pont pourtant perçu comme une difficile équation technique par les professionnels du génie civil, EBOMAF s’attaque à un chantier, le rond-point de Kossodo que son équipe de terrain considère à juste titre comme « un petit jeu de technicien » dont la réalisation diligente est gênée par la forte et permanente circulation en même temps que les travaux se déroulent. Qu’à cette entrave ne tienne, Edouard Dakuo, technicien supérieur en Génie civil intervenant sur l’ouvrage affiche son optimisme de voir livrer très prochainement ce clou de la mission de son entreprise sur ce tronçon.
« Il n’y a plus grande chose. Le taux de réalisation dépasse, à l’heure actuelle, les 90 %. La finition est sciemment retardée par les déplacements encombrants et fréquents sur la zone. Les derniers réglages sont pris pour engager la stratégie d’achèvement très rapide du chantier. Ce n’est qu’une question de jours voire d’heure pour qui connaît la force de frappe de EBOMAF », rassure-t-il.
Pourtant, le rond-point de Kossodo représente un ouvrage stratégique dans le schéma urbain de la capitale. Sa construction doit respecter les normes d’érection d’un futur échangeur dans le cadre du nouvel aéroport international de Donsin. Elle est donc conçue selon un sens giratoire d’un rayon de 23 mètres avec quatre (4) amorces rentrant de 7,5 mètres de large chacune et de trois (3) tourne-à-droite de 6,5 mètres de large chacun. La continuité de la RN 4 sur cinq cents (500) mètres dans les deux sens (vers l’hôtel Silmandé et vers Ziniaré) va connaître un élargissement en deux voies double de 2X3,5 mètres chacune avec un terre-plein central de 2,5 mètres de large.
L’édification du rond-point répond à des normes reposant sur des caractéristiques de matériaux contenues dans le cahier des charges dont le respect strict constitue toujours un sacerdoce pour EBOMAF. La plate-forme et la couche de fondation obéissent à une portance de résistance de 70% pendant que la couche de base répond à un taux de 110%. Tous ces pans sont conçus en matériaux d’emprunt c’est-à-dire en graves argileuses, en latérite améliorée ou concassée de 0/31,5. A la date du samedi 30 avril, l’ouvrage est prêt à 90%. Seuls les bordures de la chaussée et les équipements du giratoire sont attendus dans les tout prochains jours.
Les bordures du giratoires sont déjà implantées et les travaux de borduration suivront incessamment. En plus des travaux de revêtement, de pavage et de remblais. Leur conduite suit scrupuleusement le niveau altimétriques (les cotes) dont les caractéristiques géométriques des différentes couches sont respectées.
Pour susciter un avanement de la construction de l’ouvrage et le terminer dans les plus brefs délais, l’équipe de techniciens et d’ouvriers à la tâche sur le terrain se sont accordés sur une stratégie de finition sans rupture de la circulation très dense. Il s’agit de terminer pleinement un côté de l’édifice pour l’ouvrir aux usagers et s’attaquer à l’autre. D’ores et déjà, tout le rond-point se dessine admirablement.
Eugène PATOIN