La mise en œuvre du projet d’aménagement et de bitumage de la route Kankan-Kissidougou se passe dans la sérénité. Après le déploiement humain et matériel sur le chantier, le compte-à-rebours a bien commencé avec les engins qui ont pris d’assaut la distance de cent quatre-vingt quatorze (194) kilomètres pour y forcer une infrastructure routière aux normes internationales. L’inspection de cette entame des travaux par le ministre des Travaux publics, Mohamed Traoré, a révélé le bel entrain avec lequel l’érection de cet ouvrage est conduite.

EBOMAF exécute son premier marché guinéen avec le même dynamisme avec lequel elle a toujours réalisé ses travaux. Après le lancement des travaux par le président de la République, samedi 21 mai 2014, l’installation de la base-vie s’est aussitôt mise à tourner. Un personnel abondant et qualifié ainsi qu’un parc d’engins impressionnant ont permis le démarrage serein du chantier. Le dégagement de l’emprise s’effectue dans l’engouement et le nouveau tracé se dessine peu à peu tout au long du tronçon. Il s’agit de mettre au gabarit (élargissement) la voie et les ouvrages, construire une chaussée en grave bitume (GB) et en béton bitumineux (BB). «Il n’y a aucun souci depuis que l’assaut a été lancé», souligne un travailleur.

Les va-et-vient de toute sorte de camions se mêlent aux vrombissements des gros engins. Grâce à l’expertise de EBOMAF en matière de construction de routes, dans trente-six (36) mois, l’axe Kankan-Kissidougou doit présenter toutes les commodités d’une infrastructure moderne reliant aisément la Haute-Guinée à la Basse-Guinée et constituant une voie d’accès idéale au corridor guinéen par les pays de l’hinterland notamment le Mali. Sous la houlette des ingénieurs Hamado Kourba, Mody N’Diaye et du responsable de la logistique, Daouda Traoré, l’ouvrage commence à s’insérer dans le moule technique prévu par le cahier de charges. «Rien n’est laissé au hasard pour permettre une entame irréversible du projet», confient ces trois responsables de EBOMAF-Guinée.

Lors de sa première visite de chantier, le ministre des Travaux publics, Mohamed Traoré, s’est réjoui des capacités humaines et matérielles dont l’entreprise adjudicataire fait preuve dans l’accomplissement convenable de ses tâches. «Ce qu’il m’a été donné de voir sur le terrain me convainc sur la bonne suite des travaux », a-t-il indiqué. A travers une méthodologie de travail savamment élaboré, le planning et le timing d’exécution du chantier se concilient dans la quiétude. La façon dont EBOMAF aborde le projet routier Kankan-Kissidougou force l’admiration des populations de la Haute-Guinée et des plus autorités. Les besoins humains, matériels et matériels suivent le rythme des travaux et se comblent au fur et à mesure de leur ampleur.

DT/JE