Sous les bulldozers de «Entreprise Bonkoungou Mahamadou & Fils» (EBOMAF), la route nationale 1 du Togo, Lomé-Ouagadougou, a entamé sa mue depuis le 1er décembre 2011. Les travaux liés à cette peau neuve s’adressent à plus d’une soixantaine de kilomètres, dès la frontière burkinabè jusqu’à Tandjouaré. Redoutée pour son impraticabilité, cette tranche va être transformée en une véritable infrastructure routière moderne à l’orée du premier semestre de 2013.

Dans seize (16) mois, la route menant à Lomé, à partir de la frontière burkinabè, va être relookée. Sa réhabilitation est actuellement en cours. Elle vise à donner à cet axe majeur dans les échanges sous régionaux l’image d’une voie véritablement communautaire. Elle serait l’une des plus fréquentées des espaces CEDEAO et UEMOA. Ce sont 65, 452 kilomètres, soit la partie la plus dégradée de la route reliant l’hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger) qui bénéficie de cette attention. Dans le sillage du délai imparti et de l’exigence du cahier des charges, le Groupe EBOMAF s’attèle encore à exécuter ce projet routier majeur du Togo dénommé «Réhabilitation et renforcement de la route nationale 1 sur le tronçon Tandjouaré-Cinkanssé-Frontière du Burkina Faso».

Aussitôt le contrat conclu à l’issue d’un appel d’offres international ouvert, aussitôt un branle-bas s’est mis en place au PK 00, à quelques encablures du poste juxtaposé de Cinkanssé, pour exécuter convenablement cet ambitieux chantier. Ingénieurs, techniciens et ouvriers se tiennent dans un élan de veille, de coordination et d’abnégation pour assurer la qualité de l’ouvrage, avec toutes les compétences et les moyens technico-matériels adéquats. Les travaux sont entourés d’une grande dose de célérité et de qualité.

La nouvelle infrastructure a été conçue en tenant compte des exigences d’un trafic en pleine croissance. Concrètement, les travaux de «Réhabilitation et de renforcement de la RN 1 sur le tronçon Tandjouaré-Cinkassé-Frontière Burkina Faso» comprennent deux volets : un contournement de 4,2 kilomètres de la ville de Cinkanssé et le relookage de l’axe de Lomé. Il s’agit de donner des dimensions internationales à la route : élargir la plate-forme et reconstruire la chaussée avec une réelle consistance. Le procédé de construction est le suivant : couche de fondation, couche de base en sol ciment, grave bitume (GB), béton bitumineux (BB), marquage. Tous les ouvrages d’assainissement et d’art vont aussi connaître un agrandissement. Les travaux de terrassement généraux sont très avancés.
JE