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Réhabilitation du corridor togolais: Le Grave bitume s’étale sur Tandjouaré-Cinkanssé


Depuis le 7 avril, la réhabilitation du corridor togolais est entrée dans une phase cruciale : la fixation du grave bitume (GB) est apparue dans les travaux. Elle est entreprise par une équipe de spécialistes espagnols. Cette étape suscite déjà l’espoir des usagers de cet axe vital pour les échanges commerciaux.

Avec le rythme d’assurance que requiert tout projet routier d’envergure internationale, la phase du bitumage du tronçon Tandjouaré-Cinkanssé bat actuellement son plein. Après les activités d’élargissement et de terrassement de l’axe ainsi que la construction et la mise au gabarit des ouvrages, voici arrivé le moment décisif. Cette activité a pris effet au Point kilométrique (PK) final du projet. «Nous sommes très ravi du travail abattu sur la voie. Nous  avons même cru que le bitumage s’achève comme cela mais les techniciens de l’entreprise nous ont assurés qu’un autre aspect suivra pour encore renforcer la chaussée», indique Amédée Kwessi, un habitant de Cinkanssé.

A la date du 26 avril, le GB s’est déjà emparé du contournement de quatre (4) kilomètres dans cette ville. C’est aussi un acquis sur trois (3) kilomètres de l’ancien tracé de la voie. Soit au total, sept (7) kilomètres bitumés. L’assaut final est bien lancé. «Seuls les intempéries des mois à venir et les éventuels ennuis mécaniques sont susceptibles de perturber le bon timing des travaux arrêtés par l’entreprise. Nous veillons à minimiser l’impact de ces deux éventualités », confie Boudou, chef du «Service Enrobé».Ce premier plan du bitumage est mené par la onzaine de spécialistes espagnols en la matière. Deux (2) finisseurs placés en parallèle assurent l’application du grave bitume de dix (10) centimètres sur une largeur de dix (10) mètres. En attendant plus tard celle du de béton bitumineux (BB) de cinq (5) centimètres sur sept (7) mètres. La réhabilitation inscrit l’ouvrage dans la durée.

Venus bras ballants avec uniquement leur expertise, ils disposent non seulement des installations et du matériel de pointe de EBOMAF mais aussi ils sont appuyés par ses ingénieurs et ses techniciens. Conduite Philippe Abounès, ingénieur de Travaux Publics, cette équipe issue de très prestigieuse société barcelonaise «Tecno firmes» est à la tâche depuis le 7 avril avec bien sûr des jours d’inactivité dus à la maintenance des installations et des engins. «Dès l’annonce de la réfection de la route, nous nous sommes réjouis que les autorités togolaises aient enfin fait confiance, à une entreprise africaine. C’était quitte ou double.  C’est vrai que les transporteurs, y compris moi, se sont fréquemment plaint, au début, des désagréments liés au chantier.

Cela relève bien de la nature humaine car la dégradation avancée a causé trop de tort aux transporteurs que nous sommes. En s’apercevant aujourd’hui de ce que sera demain ce tronçon avec ce début de bitumage, nous ne pouvons que nous confondre. Chapeau bas à l’entreprise en charge des travaux. Que Dieu lui donne la force d’aller jusqu’au bout », témoigne Mori Konaté, un camionneur malien.

Depuis l’arrivée des Espagnols, la centrale d’enrobage installée dans la base-vie de EBOMAF, à quelques encablures de Dapaong, ne chôme pas. Elle produit journellement mille cent (1 100) tonnes de grave bitume qui permet de «peindre solidement de noir» quotidiennement la route sur huit cent (800) à neuf cents (900) mètres.

«Nous pouvons aller au-delà étant donné que la centrale n’a pas atteint sa vitesse de croisière en terme de productivité. De même, les engins dont nous disposons pour le bitumage sont de dernière génération. L’environnement de travail est aussi cordial», affirme Philippe Abounès.

Quatorze (14) camions-bennes sont affectés pour l’instant au convoyage de la Grave bitume. Leur nombre est appelé s’accroître dans les tout prochains jours.

« A mon avis, EBOMAF vient de marquer un grand coup dans l’exécution de ce projet routier d’une grande importance pour le Burkina Faso, mon pays et même la sous région. Car pour beaucoup d’Africains, la construction d’une route n’est visible que lorsque le goudron, c’est-à-dire l’enduit noir, commence à se poser sur la voie. Le reste des efforts pour parvenir à ce niveau est totalement ignoré par l’opinion », rappelle Jocelyn Sampebgo, en partance pour Lomé.

Au fur et à mesure que le Grave bitume s’ébranle vers Tandjouaré,  PK 00 du projet à environ soixante-dix (70) kilomètres de Cinkanssé, les activités de sol ciment et d’imprégnation progresse aussi à grands pas.

JE




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