La réhabilitation du tronçon Kanté-Tandjouaré, sur la RN 1 togolaise, connait une avancée notable depuis le lancement des travaux intervenus le 1er novembre 2013. Le chantier affiche des indicateurs qui témoignent de la parfaite exécution de cet important projet routier visant un meilleur trafic vers le corridor togolais. Le constat est là après cinq mois seulement : l’étape ultime du bitumage intervient déjà.
A la date du 1er mars 2014, neuf (9) kilomètres sur les cent-trente (130) du tronçon Kanté-Tandjouaré sont déjà couverts de grave bitume (GB). Ce pas très important a été franchi grâce à l’efficacité de la méthodologie de travail qui a permis l’accomplissement d’une bonne partie des tâches de génie civil et sur cette deuxième portion de la RN 1 en cours de réhabilitation par EBOMAF. Selon le Directeur des Travaux, Rasmané Ouédraogo, le déroulement des travaux est en avance d’un mois sur le planning physique.
Cette évolution du chantier illustre à la fois les efforts consentis pour rendre l’ouvrage à temps. Elle s’exerce par une parfaite maîtrise des activités sur cette voie qui doit être relookée comme celle de l’axe Tandjouaré-Cinkansé. Il s’agit entre autres d’élargir la plate-forme, de mettre les ouvrages d’art et d’assainissement au gabarit, de bâtir une chaussée de dix (10) centimètres en grave bitume (GB) et de cinq (5) cm en béton bitumineux (BB).
L’expertise dont l’entreprise adjudicataire fait preuve est identique à celle de Kantè-Tandjouaré. Elle est unanimement saluée par les usagers et les populations. Le dynamisme et le savoir faire des travailleurs s’appuient sur la disponibilité d’un matériel de pointe. «En matière de la construction de route, la réhabilitions d’une ancienne voie est très difficile, techniquement parlant. Cela requiert une attention particulière étant donné que le rechargement se fait couche par couche, il doit être en adéquation avec les matériaux de la chaussée existante. C’est une œuvre minutieuse et harassante », confie Edmond Bli, ingénieur à la retraite, en vacance à Kantè.
Cinq mois seulement après son lancement, le chantier Kantè-Tandjouaré enregistre ces acquis: vingt-cinq (25) kilomètres de sol ciment imprégné, trente deux (32) kilomètres de voie élargie, quarante-cinq (45) kilomètres de mise au gabarit des dalots sur le premier front à partir de Kantè, plus de vingt-deux (22) kilomètres d’élargissement et de prolongement de ponts pour le second front à partir de Tandjouaré.
Les travaux sont prévus pour être bouclés dans trente-six (36) mois. Le PDG de EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou, ne fait pas dans la dentelle pour que le chantier parvienne à sa fin avant le délai officiel. Comme sur tous les autres chantiers, celui de Kantè-Tandjouaré bénéficie d’une importante dotation matérielle.
AB/JE
Je suis un habitant de la ville de Kara. J aimerais saluer l efficacité, et la performance du groupe EBOMAF, en voyant l’accomplissement des travaux, des conducteurs des camions chevronés, des gigantesques monstres de machines devorant et broyant les roches dinamitées pour les rendre en quelques minuites en de veritable graviers fins et dire que cette entreprise est dirigée par un africain, nous ne pouvons qu d’etre fier.