Une partie importante de la réhabilitation du corridor togolais se joue entre Kanté et Tandjouaré. Entrepris concomitamment avec ceux de Tandjouaré-Cinkansé, les travaux battent leur plein sur ce tronçon long de plus de cent-trente (130) kilomètres. Une inspection de haut niveau conduite sur le chantier, mardi 22 janvier dernier, par le ministre des Travaux publics et des Transports, Ninsao Gnofam, a pu se rendre à cette évidence : l’ouvrage est en train d’être réhabilité avec entière satisfaction trois (3) mois seulement après le lancement des travaux.
EBOMAF ne s’est donné aucun répit dans l’accomplissement des travaux de réhabilitation du tronçon Kanté-Tandjouaré. En trois mois d’exécution seulement, le chantier affiche des prévisions au-delà des attentes : 100% d’installation des bureaux, du laboratoire de chantier, de mobilisation du personnel (cadres) et du matériel. Des indicateurs qui concourent à l’atteinte d’un taux d’avancement global d’environ 17% actuellement.
Devant le mouvement incessant des engins et des bons résultats engrangés en un laps de temps, le Chef de Bureau de contrôle, Groupement GTAH-SOCETET, Ousmane Dicko, n’a pas manqué de mentionner, au ministre des Travaux publics et sa suite, le dynamisme de l’entreprise adjudicataire et l’effort inégalé qu’elle déploie pour exécuter dans les délais impartis ce projet routier d’une importance capitale pour le gouvernement togolais.
Il ressort de son exposé-présentation que trente (30) dalots sur les cent-trente (117) sont déjà bouclés. La phase d’élargissement de la plate-forme enregistre le même engouement. Une avancée significative donne déjà une idée de la physionomie finale de l’ouvrage.
A l’issue d’une visite effectuée de bout en bout sur le tronçon en réhabilitation, les données techniques sur l’évolution de l’infrastructure sont corroborées par le constat sur le terrain du ministre et sa délégation. L’émissaire du gouvernement togolais n’a pas marchandé sa satisfaction : «C’est très encourageant de constater, trois (3) mois seulement après le lancement que l’entreprise qui a en charge les travaux joint l’acte à la parole. Cette voie est très capitale pour le Togo et les pays de l’hinterland, c’est pourquoi il fallait une entreprise de grande envergure pour exécuter rapidement ce projet».
Un membre de la suite de Ninsao Gnofam n’a pu s’empêcher d’avouer: «Ah ! Cette société ne fait que surprendre tout le monde. Regardez ! Malgré les difficultés relatives aux déplacements de réseaux, l’entreprise avance dans ses tâches. Tout ces performances convainquent les autorités à lui accorder du crédit sur ses capacités participer activement à la mise en œuvre de sa politique de désenclavement et de modernisation des infrastructures routières».
Toutes les compétences de l’entreprise en matière de génie civil étalent actuellement leur savoir-faire sur Kanté-Tandjouaré. Elles expriment avec fierté les vingt-cinq (25) ans d’expérience de EBOMAF dans les grands travaux.
Comme sur l’axe Cinkanssé-Tandjouaré, la réhabilitation du deuxième tronçon de la RN 1 togolais porte sur l’élargissement de la plateforme assortie d’une couche de fondation de latérite stabilisé en sol ciment, d’une couche de base en Grave Bitume (GB) et d’un revêtement en béton bitumineux (BB). Elle est prévue pour durer trente-six (36) mois.
AB/JE