Depuis quelques semaines, des camions et des engins aux couleurs du Groupe EBOMAF s’activent sur la route nationale 1 du Togo pour voler au secours de cet axe qui connaît aujourd’hui une dégradation très accentuée. Au regard de son expertise et de ses moyens technico-matériels, l’entreprise du P-DG, Mahamadou Bonkoungou a été sollicité pour rebâtir, dans un premier temps, le tronçon Cinkansé-Tandjoari, selon les normes routières communautaires et internationales.
Sous les pelles des bulldozers de EBOMAF, l’axe Frontière du Burkina Faso-Cinkansé-Lomé a commencé sa mue. Les travaux, entrepris il y a quelques jours seulement, visent à sauver cette porte de l’hinterland et principale voie d’accès du port togolais d’un risque d’impraticabilité. Cela fait maintenant des années que la chaussée construite aux lendemains des indépendances est sujette à une dégradation sans précédent. Non seulement le bitume s’est considérablement rétréci mais aussi la voie est parsemée de gros nids de poule.
La dégradation de la voie Cinkansé-Lomé s’avère plus grave sur les premiers cents kilomètres à partir de la frontière avec le Burkina Faso. Elle entrave le trafic à cause des accidents et aussi des retards observés dans les échanges. «Il n’y a pas ce transporteur qui ne redoute pas ce tronçon. Avant les inquiétudes étaient liées aux failles d’Alédjo notamment. Maintenant, le risque de se renverser s’étend sur une longue distance sur laquelle de gros trous sur le goudron rendent impossible le dépassement et une meilleure circulation surtout quand l’on transporte une lourde charge », témoigne un camionneur qui fréquente la route de Lomé depuis une vingtaine d’années.
Le Togo nourrit l’ambition d’être un débouché maritime idéal pour les pays enclavés. Ce pays envisage de se doter d’infrastructures routières modernes et de mettre celles existantes dans l’ère des défis de développement actuels. Le Président Faure Gnassingbé et son gouvernement ont pris la mesure de cet enjeu de développement et se sont engagés à réhabiliter la route nationale 1 du pays. Ils s’appuient efficacement sur le fructueux partenariat avec le Groupe EBOMAF. Le géant burkinabè du BTP qui affiche fièrement son slogan «EBOMAF, l’excellence sur les routes africaines» s’est encore lancé dans ce challenge avec toutes les capacités humaines, matérielles et techniques dues à son leadership dans le domaine des travaux publics dans la sous région ouest-africaine. Au pied du poste juxtaposé entre le Burkina Faso et le Togo, le chantier, qui bat son plein avec le ballet incessant des travailleurs et des engins lourds, force l’admiration après quelques jours seulement de son ouverture.
Depuis sa base de Cinkansé, première localité frontalière du Togo, toutes les activités de génie civil se déploient éloquemment pour moderniser l’une des voies routières les plus fréquentées des espaces UEMOA et CEDEAO. La réhabilitation de la route tient compte d’une méthodologie de travail savamment élaborée par les ingénieurs et les techniciens pour éviter au maximum de gêner le trafic. Dans un va-et-vient interminable, les camions bennes se succèdent pour approvisionner le chantier en toute sorte de matériaux. Des équipes postées sur place et bénéficiant parfois de renforts de Dapaong, à une quarantaine de kilomètres de là, se relaient pour tenir le pari de Cinkansé-Tandjoari.
A termes, le processus de réhabilitation de la Route nationale 1 togolaise va aboutir à l’élargissement de la chaussée avec des accotements. Les travaux sont d’ores et déjà perçus par les usagers comme un vrai secours. D’autant plus qu’au mois de septembre 2011, EBOMAF avait, déjà, pris sur elle, avant le lancement du chantier, de boucher les trous sur la route. L’entreprise avait alors commis une dizaine de tâcherons pour accomplir cette tâche de jour comme de nuit afin de soulager les transporteurs. L’élan pour donner une peau neuve à l’axe Cinkansé-Lomé est lancé avec un bel entrain. Le leader du génie civil va encore se montrer fidèle à sa réputation comme sur le tronçon Dapaong-Ponio, les boulevards du 13-Janvier et Agoè-BKS-Limousine-Adidogomè ou sur la route Koudougou-Dédougou au Burkina Faso.
JE
C’est un réel plaisir d’apprendre que cette voie capitale est en train d’être rehabilitée. Ce sera bientôt la fin du cauchemar car nos travailleurs, nos camions et nos marchandises ont longtemps payé les frais de l’état défectueux de cette route. Connaissant le serieux avec lequel notre compatriote EBOMAF réalise ses travaux, je fonde l’espoir que ce sera l’une des plus belle voie transfrontalière que nous aurons très bientot sur l’axe Burkina-Lomé. Bonne suite de chantier!
Cette entreprise burkinabè ira très loin. Tout le monde parle d’elle à Lomé. Même ceux qui doutaient de ses capacités ont commencé à bien parlé d’elle. Là où on l’attendait pour dire que les africains ne valent rien, il a tout dementi en faisant un travail de qualité sur la route du 13-Janvier. Burkinabè là, il connait son travail comme le dit maintenant les togolais. C’est encourageant pour nous tous