Avant même la pose du bitume, la cité du Bankuy ressent l’impact des travaux de construction de la Nationale 14. Elle goûte aux délices de l’assainissement qui a longtemps constitué une entrave au processus réelle d’urbanisation de cette ville historique. Ce projet lancé, il y a à peine un an, a élu son quartier général à Dédougou qui se trouve être la terre natale du PDG de la société adjudicataire des travaux. Conformément au cahier des charges de l’aménagement et la construction de la route Koudougou-Dédougou, les agglomérations traversées par la voie vont bénéficier d’une attention particulière en matière de voies et réseaux divers (VRD).
Cette participation à l’urbanité des communes suit son petit bonhomme de chemin dans le chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun. Aussitôt les travaux de terrassement et de mise en forme d’une grande partie du tronçon terminée, les ouvrages d’assainissement sont perceptibles le long de la principale artère de la ville.
Les Dédougoulais sont émerveillés par les moyens très sophistiqués déployés pour leur construire des canaux d’évacuation des eaux de pluies répondant aux normes en vigueur. A l’image de ce qu’elle a déjà réussi sur le site de la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) à Ouagadougou, EBOMAF s’emploie à donner une image très reluisante à la cité du Bankuy. Cette tâche est menée avec dextérité par une équipe de techniciens et d’ouvriers chevronnés. La seule présence des caniveaux dans cette agglomération de plus de cent mille (100 000) âmes rassure ses habitants sur la capacité de l’entreprise en charges des travaux à tenir ses engagements. «Ces ouvrages ont permis un tant soit peu d’atténuer les effets pervers des ruissellements pendant la saison pluvieuse. Pour des municipalités à budget très réduit comme la nôtre, c’est un grand coup de pouce sur le plan de l’assainissement», reconnaît un responsable de la voirie à la mairie de Dédougou.
La ville de Dédougou s’est vraiment enrichie sur le plan du drainage des eaux. EBOMAF y est en train de mettre les petits plats dans les grands pour offrir au bastion du pays bwa un système moderne dans ce sens. Depuis le rond-point «Nazi Boni», du nom de l’homme politique burkinabé (1909-1969), au croisement des routes nationales numéros 10 et 14, jusqu’à la sortie Est de la ville, l’entreprise est activement à pied d’œuvre pour la réalisation des caniveaux très larges en béton armé entièrement couverts de dalots. Ce pan de la modernité digne des grandes villes est le premier du genre à Dédougou. Ces ouvrages d’assainissement sont d’un grand apport dans l’amélioration du cadre de vie. La non canalisation des eaux usées et la stagnation de celles des pluies ont longtemps causé des maladies et perturbé la circulation. «Les risques d’inondations de certaines cours d’habitation se trouvent ainsi écartés définitivement. Pour une ville qui enregistre une pluviométrie abondante, c’est un premier salut pour ses habitants en attendant le couronnement avec le bitumage de certaines artères», explique un fonctionnaire en service à Dédougou. Cette réalisation de EBOMAF est saluée à sa juste valeur par l’ensemble des Dédougoulais. A l’unanimité, ils apprécient positivement l’érection de ces ouvrages d’assainissement tout en appréciant le fait que les eaux de pluies ne les ont pas fatigués en cette saison des pluies comme les années précédentes.
Eugène PATOIN
Avant même la pose du bitume, la cité du Bankuy ressent l’impact des travaux de construction de la Nationale 14. Elle goûte aux délices de l’assainissement qui a longtemps constitué une entrave au processus réelle d’urbanisation de cette ville historique. Ce projet lancé, il y a à peine un an, a élu son quartier général à Dédougou qui se trouve être la terre natale du PDG de la société adjudicataire des travaux. Conformément au cahier des charges de l’aménagement et la construction de la route Koudougou-Dédougou, les agglomérations traversées par la voie vont bénéficier d’une attention particulière en matière de voies et réseaux divers (VRD). Cette participation à l’urbanité des communes suit son petit bonhomme de chemin dans le chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun.
