Les villages situés sur l’axe Dapaong-Borgou ne bénéficient pas seulement de la construction d’une route moderne. En plus de cette retombée qui désenclave grandement leur région, ils sont auréolés d’un certain nombre de services visant à améliorer leurs conditions de vie.
L’aménagement et la construction de la route Dapaong-Borgou contribuent véritablement à la lutte contre la pauvreté. Cette infrastructure qui connaît déjà une avancée significative accorde une attention particulière aux populations riveraines. Autant la modernisation de ce tronçon va faciliter et booster les échanges ; autant les investissements sociaux y afférents auront un impact sur les activités rémunératrices de revenus. «Un projet routier constitue un tout. Sa conception poursuit l’objectif principal de promouvoir le bien-être des populations bénéficiaires. Outre la route à proprement parler, il y a un ensemble d’autres activités qui accompagnent toujours l’ouvrage principale », explique Samba Mody Ndiaye, Directeur des travaux de EBOMAF-Togo. En visite sur le chantier le dimanche 3 novembre, le PDG de EBOMAF a marqué des haltes au niveau des travaux annexes du chantier.
Cent-cinquante (150) hangars sont prévus pour remplacer les paillottes et les étals de fortune des marchés de villages. A cinq kilomètres de Dapaong, à Poundjouaré plus précisément, c’est un constat qui s’impose à tout usager de la route. Des étals et des zones de commerce sont aménagés en matériaux définitifs. En phase très avancée, ils suscitent déjà la joie des habitants de Pana, de Naki-Est, etc. Petit à petit, les places marchandes de ces localités se modernisent en même temps que les travaux de la route avancent à grands pas. En attendant que l’effectivité des cent cinquante (150) hangars vienne offrir plus de confort aux marchés situés tout au long de l’axe, leur construction est une source d’employabilité locale.
Cette tâche fait partie intégrante du projet routier Dapaong-Borgou. Sa réalisation s’appuie sur les habitants pour la main d’œuvre. «La construction de cette route est un ouf de soulagement pour nous autres riverains. Je ne rencontre plus de difficulté pour me rendre à Dapaong. En plus de cela, je gagne quelque chose en tant que manœuvre pour la construction des hangars de mon village», se réjouit un habitant de Pana. Comme quoi, «la route du développement passe par le développement de la route».
JE
A la lecture de l’article, je me rends bien compte que la conception de la route a été bien pensée. Une infrastructure de ce genre doit ouvrir la voie du progrès. Beaucoup de riverains vivent du petit commerce et leur offrir des hangars est un vrai tremplin pour leurs activités. Bravo à l’entreprise qui n’a pas occulté cet aspect. Elle aurait pu attendre après la fin du chantier pour exécuter ces hangars. Je suis très content qu’elle les réalise en même temps que les travaux routiers avancent. Cela témoigne d’une grande maîtrise des tâches.