La santé des travailleurs tient beaucoup à cœur le Président du Groupe EBOMAF. D’énormes ressources sont allouées à cet aspect pour préserver et garantir le bien-être des agents sur les chantiers. Bien que cela soit une exigence des textes réglementant le travail, le Groupe burkinabé est l’un des rares de la sous région à s’y conformer. Confirmant ainsi son souci de promouvoir une responsabilité sociale de l’entreprise. En plus de se soumettre aux dispositions légales comme cela a toujours été son crédo d’évoluer dans la légalité totale, EBOMAF a inscrit la santé de ses employés au centre de ses priorités de croissance et d’expansion.

Depuis le 12 septembre 2011, deux infirmeries modernes flambant neuves ont été commandées et installées sur les bases de Lomé et de Dapaong au Togo. L’unité implantée dans la capitale togolaise a déjà enregistré son quatre-vingt-neuvième visiteur, le lundi 10 octobre 2011. Cette unité de soins résout désormais en temps réel les besoins médicaux de l’ensemble du personnel. Elle assure le suivi des agents de façon curative et préventive. L’infirmerie intervient dans les soins et les actions de sensibilisation. La prévention des risques professionnels occupent également une place importante dans les prestations. Les problèmes de santé publique sont ainsi surmontés en permanence sur les chantiers. Et les inquiétudes, les angoisses liées aux accidents de travail et aux maladies se dissipent progressivement.

Au siège de la filiale togolaise, les questions de santé sont confiées à un médecin du travail, Dr Esso-simna Akaya, très expérimenté et auréolé de plus de vingt ans d’expérience. Ce haut cadre de l’administration sanitaire togolaise a exercé successivement à l’Office togolais des Phosphates (OTP) comme médecin chef des services médico-sociaux, au Bureau International du Travail avant d’être actuellement coordonnateur National du programme BIT/Sida au Togo. Dans son nouveau sanatorium, il est assisté de Ibrahim Salou. Les pathologies les plus fréquentes sont les blessures traumatiques, l’hypertension artérielle, le syndrome ulcéreux typique, le paludisme simple ou grave, etc. Celles-ci trouvent, sur place, un traitement adéquat à la grande satisfaction du personnel.

Le choix du personnel soignant rejoint aussi le traditionnel regard du Groupe EBOMAF sur la primauté de la compétence. Pour le Président Mahamadou Bonkoungou, un Groupe, qui ambitionne de se hisser plus haut, se doit de s’armer des atouts réels de son épanouissement. Sa société n’hésite pas un seul instant à épouser les dispositions du Code du Travail: «L’entreprise doit assurer un service de sécurité autonome avec un ou plus plusieurs médecins, infirmiers et autres spécialistes en sécurité et santé du travail» aussi et surtout, « l’employeur doit obligatoirement mettre à la disposition du personnel soignant des locaux adaptés, du matériel médical, des médicaments et consommables biomédicaux». Ainsi, des travailleurs sains dans un cadre sain avec un regard permanent sur leur santé ne peuvent qu’œuvrer sereinement au rayonnement de l’entreprise.

La section «infirmerie» comprend un bureau de consultation, une cabine de perfusion et une salle exclusivement réservée aux soins intensifs. D’autres compartiments sont dotés d’équipements médicaux pour assister en urgence d’éventuels blessés sur les chantiers ou des agents atteints de maladies telles paludisme, diarrhées… Les unités disposent de matériel neuf et un stock important de produits médicaux pour soigner efficacement tous les visiteurs. «C’est un soulagement. Car avant, c’est le PDG qui débourse, lui-même, de l’argent pour faire soigner les travailleurs à l’extérieur de la base.

Cette époque est révolue. Les petites blessures dont nous sommes souvent victimes dans le changement des pneus vont être traitées sur place», se réjouit Hamza Sibabé l’un des chefs de la section pneumatique à EBOMAF-Togo. Des séances de sensibilisation psychologique et sur les affections cutanées (gale, teigne…) sont dispensées aux travailleurs avec un accent particulier sur les infections sexuellement transmissibles (IST) et bien d’autres pathologies.

A. BANG’NA