La route Dapaong-Ponio ne frappe pas à l’œil seulement par sa beauté. L’entreprise adjudicataire a aussi laissé sa marque sur des services sociaux de base. Les populations riveraines se sont vues dotées de forages et de retenues d’eau afin d’améliorer leurs conditions de vie.
Tout au long du tronçon, les activités de EBOMAF n’ont pas occulté cette donne pour le bien-être: «L’eau, c’est la vie». De Dapaong à Ponio, les villages riverains ont reçu soit un forage soit une retenue d’eau. Si le premier service tient à étancher la soif des habitants souvent en proie à des difficultés d’approvisionnement de l’or bleu, le second vise à lutter contre la pauvreté en leur donnant le moyen d’accroître la productivité. Onze (11) forages ont été érigés à Korbongo (Momba et Bonsongué), Toaga, Tolonkartiga II, Tolonkatuga I, Nadougou (Kpalthial), Tambonga (Nakpiel), Naloate (Nakodougou), Tambonga (Nadano), Dapaong (CEG Nassablé), Kantindi (Mambonga). Six (6) retenues d’eau (3 nouvelles et 3 réhabilitées) ont été aménagés à Dapaong (2), Ponio, Nakodougou, Korbongou (2).
A Naloate comme ailleurs, la population salue unanimement le choix de leur village pour bénéficier d’une pompe manuelle. Elle attend de pied ferme sa réception pour mettre fin au calvaire lié aux longues distances pour aller chercher l’eau. «Ce forage vient à point nommé et nous attendons impatiemment sa mise en service. La question de l’eau est souvent très pénible ici à certaines périodes de l’année. Nous ne pouvons que remercier l’Etat togolais et EBOMAF qui ont conjugué leurs efforts pour nous enlever cette épine du pied », soutient l’instituteur du village. Les mêmes attentes ont été comblées à Korbongo où autour de la retenue d’eau, s’organise la culture de contre-saison. Cet ouvrage permet aux populations de ne pas sombrer dans l’oisiveté à la fin de la saison pluvieuse. «Grâce à cette retenue d’eau, j’ai pu avoir un champ de piment qui me procure des revenus substantiels », indique une jeune ménagère.
L’approvisionnement des populations en eau potable et la promotion de la culture maraîchère ont aussi constitué des pans essentiels de ce projet routier exécuté sur trente-huit (38) kilomètres. Ces deux volets ont été exécutés par des sous traitants sous la supervision des techniciens de l’entreprise adjudicataire. Ils ont été aussi réalisés de main de maître comme l’ouvrage principal, la route elle-même.
JE
Je loue la clairvoyance du gouvernement togolais. La réalisation d’une route doit servir d’aubaine pour résoudre un certain nombre de problèmes de développement dont la construction de la voie elle-même. Il appartient maintenant aux populations de saisir toutes ces opportunités pour emprunter le chemin du progrès.