Dans une salle des fêtes de la mairie de Dédougou, archicomble, le Président-Directeur Général (PDG) du Groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkougou, a publiquement apporté la preuve que les récriminations portées contre sa personne, sa société et ses méthodes de travail sur le chantier de la RN 14 ne relèvent que d’allégations et de supputations sans fondement. En face d’une jeunesse longtemps accusatrice réunie au sein de la société civile, l’entrepreneur a fait montre d’une grande franchise devant ses détracteurs qui n’ont eu aucun mot pour infirmer ses propos.
Depuis un certain temps, des individus embusqués dans les organisations de la société civile (OSC) de Dédougou ne tarissent pas de propos désobligeants envers EBOMAF en vue de saper le bel entrain des travaux et le dynamisme des travailleurs sur le chantier de la route Koudougou-Dédougou. Leur stratégie a longtemps consisté à accuser l’entreprise adjudicataire «de ne pas accorder assez d’emplois aux jeunes de la localité, de faire subir des traitements humiliants à ceux qui y sont, de ne pas indemniser les paysans dont les cultures ont été envahies par l’emprise du tronçon». Les jeunes en ont fait leur fonds de commerce et s’en sont plaints à maintes reprises auprès des autorités locales voire du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.
Loin d’une requête, leur attitude a parfois frisé à une sorte d’harcèlement. Exacerbé par la recrudescence de ces plaintes sans fondement, le PDG est monté au créneau pour mettre fin à une cavale ignoble. A l’initiative du gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Victor Dabiré, une rencontre a rassemblé, mardi 29 mai 2012 à Dédougou, des représentants de la jeunesse de la localité, l’entreprise EBOMAF et le bureau de contrôle Cincat International. . « C’est au regard de ces plaintes récurrentes que, de concert avec le président directeur général de l’entreprise en charge des travaux de cette route, que nous avons organisé cette rencontre pour qu’ensemble, nous examinions de fonds en comble ces problèmes et éviter les spéculations », a-t-il justifié.
D’entrée, l’initiateur de ce dialogue direct a campé le décor en ces termes : «Depuis ma prise de fonction à la tête de cette région, j’ai enregistré de nombreuses plaintes au sujet de la construction de la route Dédougou-Koudougou. Elles sont de deux ordres : la problématique de l’employabilité des jeunes de la région et la question du dédommagement des déflatés des travaux de cette voie. Ainsi, de concert avec le PDG de l’entreprise en charge des travaux de cette route, nous avons organisé cette rencontre pour qu’ensemble, nous examinions de fonds en comble ces problèmes et éviter les spéculations ».
Brisant ses habitudes d’homme refusant la polémique, Mahamadou Bonkoungou a adhéré à cette sortie de sagesse pour aplanir les divergences. L’affrontement n’a pas eu lieu : «il y avait plus de fables développées au sein de la jeunesse de Dédougou que de réalités préoccupantes de leur situation socioéconomique». Le PDG de EBOMAF a mis tous les participants au défi d’apporter la preuve de ce que l’on l’accuse à tort. Après ses éclairages, les uns ont été comblés de leur déficit d’informations ; les autres ont été tournés en dérision dans leur mauvaise foi.
Mahamadou Bonkoungou a ainsi brisé un long silence et coupé court à des rumeurs persistantes sur la notoriété de sa société. «En aucun moment, la mise en œuvre du projet de la Route nationale 14 n’a souffert des maux que l’on me reproche à tort. Mon entreprise a toujours pris en compte toutes les exigences techniques, financières et sociales liées au contrat. Jusque-là, personne n’a pu apporter la preuve de ce qui se trame sur mon dos dans cette ville. Aucun travailleur ne s’est également jamais plaint d’un quelconque mauvais traitement ni auprès des forces de l’ordre, ni auprès des mouvements de droits humains ou de la justice. L’œuvre des mauvaises langues est menée à dessein soit pour décourager soit pour nuire », a expliqué le premier responsable du chantier de la RN 14. Aucun participant au dialogue direct et franc n’a pu rétorquer le contraire. La vérité venait ainsi de rattraper le mensonge.
A cœur ouvert devant un déficit d’information
Au perchoir, le PDG de EBOMAF s’est appesanti sur les principales articulations du projet routier dont il a la charge. Tout en saluant la démarche du gouverneur de la Boucle du Mouhoun pour concilier les vues dans sa région, il est revenu sur la genèse, la méthodologie de travail sur le chantier et les rapports entre les différents intervenants sur cet ouvrage. Le marché a été attribué sur la seule base du respect du cahier des charges fondé sur des offres techniques et financières pertinentes. Résolu à accorder une faveur à la jeunesse de son terroir, Mahamadou Bonkoungou a même pris sur lui d’appliquer une entorse au chantier en le débutant par Dédougou afin d’offrir des chances d’employabilité à cette population. «80 % des effectifs dans les embauches non qualifiées sont aujourd’hui occupées par la jeunesse de la Boucle du Mouhoun. Les employés permanents sont tous déclarés à la caisse nationale de sécurité sociale. Mon entreprise a assuré sa part de toutes les indemnisations de personnes affectées directement ou indirectement par le projet. D’ailleurs, Elle se distingue toujours en ce qui concerne le respect de ses obligations sociales. Cela peut être vérifié auprès des structures compétentes», a révélé Mahamadou Bonkoungou. Il a expliqué que son entreprise allie «professionnalisme et humanisme» dans l’exécution des travaux.
L’entrepreneur a indiqué qu’il demeure reconnaissant à la jeunesse de Dédougou qui reste son principal soutien et l’a toujours porté depuis le lancement de ses affaires. C’est pourquoi, il ne manage aucun effort pour lui ouvrir les opportunités d’embauche au Burkina Faso et sur d’autres chantiers dans la sous région. Il invité les éventuelles propriétaires terriens dont les champs ont été endommagés de se pourvoir auprès de l’Etat pour se voir indemniser. «Il convient de signaler que le chantier implique d’autres acteurs dont des sous traitants et même l’Etat. Devant toute situation, il faut savoir faire la part des choses», précise l’homme d’affaires.
Conscient qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, Mahamadou Bonkoungou a estimé que les différentes récriminations à son endroit sont peut-être dues au fait que son soutien en faveur de la jeunesse du Bankuy est jugé insuffisant. D’où son ambition d’explorer de façon concertée des voies et des moyens de sa dynamisation. Il a aussi appelé la jeunesse de la cité du Bankuy à entretenir avec son entreprise un partenariat fécond, empreint de respect mutuel et de franchise. De son plein gré, l’homme d’affaires a choisi la section locale du Mouvement burkinabè des droits de l’homme (MBDHP) pour servir d’intermédiaire en vue de juguler dans la sagesse toute incompréhension.
Durant trois heures d’horloge, entouré de son directeur des travaux, de la mission de contrôle et des responsables de la CNSS, le PDG EBOMAF s’est prêté aux interventions des participants pour apporter la lumière aux multiples accusations dont il est inutilement victime. Les éclairages ont, un tant soit peu, mis de l’eau dans le vin de nombre de détracteurs à la sortie de ce face-à-face.
SB/JE
J’ai été particulièrement content de la manière mise par le gouverneur et le pdg de ebomaf pour évacuer les accusations portées contre ebomaf à propos de la route koudougougou-dédougou. C’était exagéré et il fallait y mettre un terme. C’était devenu un mélange de jalousie, de haine et d’animosité envers un homme qui ne cherche qu’à se réaliser dans les affaires et à aider les autres. Tous les jeunes qui ont été embarqués dans cette campagne d’intoxication en ont pris leur dose de honte après le dialogue ouvert et courageux à la salle des fêtes de la mairie. Il faut qu’ils tirent les leçons sans tomber dans les calculs de ces politiciens méchants de dédougou qui n’ont rien à faire que de colporter des mensonges. Le pdg de ebomaf est natif de dédougou et il le revendique haut et fort. C’est une chance que les habitants de cette localité doivent saisir pour profiter de sa prospérité. On ne devient quelqu’un que grâce à son semblable. Courage pdg. L’avenir sera votre défenseur.