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Transbordement Dapaong-Kompienga: Le canton de Ponio attend sa voie moderne


Il est indéniable que la voie Dapaong-Ponio-Frontière du Burkina Faso est capitale pour la mobilité interne à la région des Savanes et le trafic transnational avec particulièrement le Burkina Faso, le Niger ou le Nord du Bénin. Située à moins de cinq cents (500) mètres de la frontière avec le pays des «Hommes intègres», Ponio s’attend à de grosses retombées d’un trafic transfrontalier d’autant plus que dans la partie burkinabè, le bitume s’étend déjà sans une circulation abondante. En attendant que la route moderne ne leur parvienne, elle sert déjà de tremplin pour le développement.

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Les habitants du canton de Ponio s’impatientent de voir l’aboutissement de la voie reliant Dapaong à la frontière du Burkina Faso. Déjà parvenue à une dizaine de là, la pose de la bicouche a jailli son impact sur cette localité qui abrite le dernier poste de gendarmerie du Togo dans sa partie d’extrême Nord-Est et bientôt de police, de douane. La réalisation des ouvrages d’assainissement a canalisé tous les bras valides de cette entité locale. Des dizaines de jeunes sont au service des tâcherons commis aux caniveaux et aux dalots. « Je me relevé de mon désœuvrement grâce à ces travaux. Je parviens désormais à m’acheter certaines choses de ma propre poche. Les retombées de la route sont déjà palpables », raconte Yves Tchimba, jeune employé d’un tâcheron.

La ville de Ponio se pare de 1,250 kilomètre de réseaux de drainage des eaux usées et pluviales de part et d’autre du tronçon. Ces ouvrages annexes sont des foyers d’emplois et de richesses locales. Toute une gamme d’activités génératrices de revenus est née autour de ces aménagements. Restauratrices et autres petits détaillants profitent des paies des travailleurs pour faire de bonnes affaires. «Les marchandises s’achètent maintenant plus qu’avant. Il y a beaucoup de monde grâce à la présence des travailleurs. Ils mangent, dorment et s’habillent sur place. Cela augure un bel avenir pour Ponio », se réjouit Fatimata Salimatou, devant son étal de chinoiseries.

La réalisation des ouvrages d’assainissement battent leur plein. Entre le ballet incessant des toupies convoyant le béton et les truelles ou les pinces des maçons ou des ferrailleurs, le regard des habitants de Ponio balance entre le PK 23 où la pose de la bicouche a été momentanément interrompue et le pont dont la fondation des pieux s’accélère. La conjugaison de ces deux activités est suivie avec intérêt car elle marquera la jonction de Ponio à ce transbordement routier.

La localité nourrit déjà son ambition de se hisser en un centre commercial florissant en marquant sa croissance sur le dos des échanges transfrontaliers. « Nous sommes très contents du bitumage de cette route. Elle va nous permettre de rejoindre facilement nos frères burkinabè de l’autre côté de la frontière. Avec la construction du pont frontalier, la grande rivière qui entravait nos déplacements ne sera qu’un vieux souvenir. Nous nous sentons aujourd’hui soulagés dans nos attentes de désenclavement longtemps exprimées», estime Sanaga Nabiga, habitant de Ponio.

Avec l’ouverture effective du tronçon, il s’attend à un trafic abondant dont sa localité s’identifiera comme le carrefour prospère et surtout à une arrivée massive de commerçants à Ponio. Sanaga Nabiga ne perd pas une seule occasion pour relever que les travaux vont considérablement réduire le chômage dans son canton. Pour preuve, tout en soulignant les opportunités entrepreneuriales à venir, il mentionne l’absorption actuel d’un nombre important de sans emplois dans les activités des tâcherons. «De nombreux jeunes ont eu gain de cause sur le chantier.

Les rémunérations leur permettront de mieux se préparer pour aborder les travaux champêtres », indique-t-il. Cet habitant de Ponio, plein d’espoir, ne cesse de louer la bonne cohabitation et l’entente cordiale qui se sont établies entre les travailleurs de EBOMAF et ses concitoyens. L’atteinte du terminus de Ponio par la bicouche n’est qu’une question de jours. D’ores et déjà, les quarante-deux (42) pieux de son pont commencent à sortir du lit du fleuve. Du fait de cette embellie, des transitaires accourent dans la localité pour se positionner. La perspective d’un autre Cinkanssé à l’horizon attire tous les secteurs d’activités.

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