Malgré les divergences de vue propres à tout chantier routier, la mission de contrôle de la mise en œuvre du projet de la RN 14, Koudougou-Dédougou, assurée par le groupement Cincat international/Techni consult n’hésite pas à étaler les performances matérielles de EBOMAF. Sa force de frappe fait l’unanimité dans ce projet.
L’efficacité et l’efficience de la réalisation de l’ouverture moderne de la Boucle du Mouhoun sur la capitale via le chef-lieu de la région du Centre-Ouest ne laissent personne indifférente. A la suite du chef du gouvernement qui a reconnu sans ambages que EBOMAF abat du bon boulot, c’est au tour la mission de contrôle assurée par le groupement Cincat international/Techni consult de briser son droit de réserve pour rappeler à la forte délégation de la visite d’inspection de haut niveau du vendredi 20 janvier dernier que les équipements utilisés dans le projet sont à la pointe de la technologie. « Je l’ai régulièrement signifié dans tous mes rapports : l’entreprise dispose suffisamment de matériel en quantité et en bonne qualité. Toutes les machines sont pratiquement neuves », a souligné, Pawi Nama, chef de la mission de contrôle.
Comme sur tous les travaux routiers, cette tâche de surveillance s’exerce avec toutes ses exigences et toute sa rigueur sur le chantier d’aménagement et de bitumage de la route Koudougou-Dédougou. A ce regard extérieur de conformité au cahier des charges, EBOMAF répond sereinement avec un déploiement impressionnant de sa force de frappe : des engins et des installations sans commune mesure. Elle œuvre à garantir qualitativement la célérité. Les activités génie civil liées au terrassement, à la chaussée, au gravillonnage et aux ouvrages sont conduites sous l’action de matériel et des hommes rompus à la tâche des travaux publics.
Cette grande disponibilité de toutes les machines nécessaires est perçue par la mission de contrôle comme un grand atout dans l’exécution du projet de désenclavement du «grenier national». Le tracé du tronçon, la mise en place des autres ouvrages, des gros œuvres et la finition sont avalés les uns après les autres avec une facilité que l’on constate difficilement chez une entreprise nationale sur un projet d’une telle envergure. Il n’y a pas un visiteur du chantier qui ne tarit pas d’éloge devant l’arsenal qui s’affiche tout le long de l’axe pour ouvrir rapidement la voie avec la modernisation recommandée par sa conception.
En dépit des traditionnelles lectures parfois discordantes entre l’entreprise adjudicataire et la structure en charge de cette mission, la dynamique du tandem se ressent avec satisfaction autour de la capacité matérielle. Les différentes passes d’armes devant le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, ne sont que des suggestions visant une meilleure marche des travaux. «Nous avions seulement souhaité que le contrôle ait plus d’agents sur le terrain pour répondre à une réorganisation du travail sur le chantier», a indiqué Mahamadou Bonkoungou, PDG du Groupe EBOMAF.
Ce plaidoyer a d’emblée reçu l’adhésion de son principal partenaire sur le chantier : la mission de contrôle. Elle compte déjà un expert en ouvrage qui s’occupe du chantier lié aux ouvrages, un expert géotechnicien qui veille sur tout ce qui est terrassement, chaussée, gravillonnage, des conducteurs de travaux qui coordonnent les activités de terrain, deux équipes topographiques et une équipe de laboratoire fournie par le laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP). Mais son renforcement reste nécessaire pour aller vite et bien. «Notre difficulté principale réside dans l’encadrement de l’organisation de l’entreprise », a reconnu, Pawi Bama chef de la mission de contrôle. Tout en se réjouissant du confort matériel actuel, il espère aussi que la réunion préconisée par le Chef du gouvernement servira à lever les zones d’ombre pour donner davantage d’élan aux travaux en accroissant les performances sur plusieurs fronts.
JE
C’est bien vu Mr Nama: un grand n’est pas un petit et il faut honnêtement concédé cet atout à EBOMAF. Sincèrement, il a mis le paquet pour asseoir de réelles assises de sa société.