Sous Faure Gnassingbé, l’Etat togolais s’est lancé dans un vaste processus de modernisation de son réseau routier. Le gouvernement met un accent particulier sur les routes nationales comme celle portant le numéro 24 et reliant Dapaong et Mandouri à la frontière du Bénin. Confiés à EBOMAF, les travaux constitués de deux lots battent leur plein. Comme à l’accoutumée, le leader ouest-africain du BTP a attaqué ce nouveau front avec toutes ses capacités.
C’est parti pour les travaux d’aménagement et du bitumage de la route Dapaong-Naki Est-Ogarou-Borgou-Nianli-Mandouri d’une distance de quatre-vingt dix-sept (97) kilomètres. Les engins du Groupe EBOMAF ont déjà pris position pour entamer le chantier L’assaut est bel et bien lancé en direction de la frontière béninoise. Ces travaux d’aménagement et du bitumage de la route Dapaong-Naki Est-Ogarou-Borgou-Nianli-Mandouri sont constitués de deux (2) lots pour un délai cumulé de vingt-huit (28) mois. Le financement est assuré par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et l’Etat togolais. Le premier lot porte sur le tronçon Dapaong-Naki Est-Ogarou-Borgou d’une longueur de quarante-neuf (49) kilomètres pour seize (16) mois d’exécution sous le contrôle du groupement de bureaux DECO IC/CAEM. Le second s’intéresse à l’axe Borgou-Nianli-Mandouri d’un linéaire de quarante-huit (48) kilomètres pour douze (12) mois de travaux dont la veille sur la qualité a été confiée à AGIM/BFC.
Le top de départ en cours actuellement concerne la première tranche. Aussi bien le premier lot que le second, les réalisations concernent l’aménagement et le bitumage des portions imparties, la construction d’ouvrages hydrauliques, de drainage et d’assainissement (dalots et caniveaux), la construction de onze ouvrages d’art (ponts), la construction d’un poste de péage, la réalisation des travaux connexes (forages, hangars de marché, retenues d’eaux). Des sections courantes sont prévues en agglomérations et en rase campagne ainsi que des ouvrages d’art au nombre de onze (11). A quelques différences près, les caractéristiques techniques du tracé ressemblent à celles de la route Ponio-Dapaong.
L’amorce du tronçon accorde une attention particulière à la sortie de la ville avec une plate-forme imposante en largeur. Elle consacre également les voies et réseaux divers (VRD) dans toutes les localités traversées. Le chantier n’a pu être entamé au PK 00, situé dans une bonne partie du centre-ville à cause d’une entrave au dégagement de l’emprise due à un problème de dédommagement des riverains.
Tout en espérant que le dialogue va prévaloir ceux-ci et l’Etat, EBOMAF s’est inscrit dans l’accomplissement de sa mission. Les machines vrombissent sans cesse sous la conduite d’une centaine de personnes avisées des activités de génie civil en attendant des renforcements des effectifs au fur et à mesure de l’ampleur des travaux ainsi l’entrée en matière des tâcherons. Le terrassement général avance au rythme prévu. Trois équipes de topographes sont à pied d’œuvre pour la délimitation de la voie suivant les dimensions et la détermination des niveaux des matériaux prescrits. Le service entretien se tient aux aguets pour apporter le secours nécessaire en cas de désagrément technique. La bataille de Mandouri va encore étaler l’immense expertise de EBOMAF dans les grands travaux. Car l’atteinte du point de chute passe par de grandes collines avec leurs gros blocs de rochers.
JE
Francis OUEDRAOGO, Inge9nieur de TP dit :En tant qu’inge9nieur de TP au service de l’Etat, la diffe9rence entre EBOMAF et les arutes socie9te9s de ge9nie civil, c’est sa foi e0 re9ussir cofbte que cofbte dans ce secteur. Les arutes s’y sont engoufre9s pour se faire du pognon, lui en a fait son activite9 principale en y mettant son coeur et son esprit. Reconnaissons que les debuts de EBOMAF a e9te9 difficile comme toute entreprise en construction. Mais son PDG a su tirer profit des insuffisances de sa socie9te9 pour se donner les armes de la majorite9. EBOMAF a grandi au fur et e0 mesure. Sa dotation mate9rielle et humaine s’est faite progressivement en fonction de l’ampleur des marche9s contrairement e0 ses concurrents qui ont tout achete9 en attendant des promesses de marche9s. EBOMAF a aujourd’hui le mate9riel approprie9, les ressources humaines qu’il faut, elle ne peut que se taper des marche9s ailleurs parce qu’elle a les meames atouts que les entreprises occidentales ou multinationales. C’est e7a que les patrons africains et burkinabe9 doivent comprendre: marcher petit e0 petit mais avec un regard haut. C’est le0 avoir une ambition et se nourrir d’une vision