Le nouveau premier ministre burkinabé, Luc Adolphe Tiao s’est rendu, jeudi 19 mai sur le chantier du prolongement de l’avenue Tensoaba jusqu’à la nationale 3 route de Kaya, exécuté par l’entreprise EBOMAF. Il a pu constater l’avancement des travaux et prodiguer des encouragements à l’entreprise qui s’emploie par tous les moyens en œuvre à terminer, dans les plus brefs délais, les travaux à la satisfaction générale.
Il n’y a aucun doute à se faire : plus que quelques semaines voire le 15 juillet au plus tard et le prolongement « Avenue Tensoaba » sera ouvert à la circulation. Cette assurance a été donnée au PDG de EBOMAF lui-même au Chef du gouvernement. Le leader national du BTP consent un énorme sacrifice financier pour surmonter les blocages dus aux décaissements pour finir et livrer cet ouvrage d’une très grande portée dans le trafic urbain de la capitale burkinabè. Passés l’ouvrage d’art et la chaussée qui témoignent du savoir-faire d’EBOMAF, il ne reste que le rond-point de Kossodo et de moindres tâches de finition.
Ce projet connaît globalement un état d’avancement de 86,40% en dépit des difficultés multiformes qui ont entravé le respect du délai initial. Entre autres contraintes, le PDG, Mahamadou Bonkoungou a relevé devant le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, celles liées à la lenteur des décaissements. Le retard enregistré dans le règlement a entraîné un ralentissement important de l’exécution des travaux. Il y a également le temps mis pour le déguerpissement de certains riverains de la zone non lotie située dans l’emprise du chantier ainsi que pour le déplacement des réseaux ONEA et SONABEL. A tous ces paramètres, s’ajoute la complexité du projet due à la nécessité de mener d’autres travaux initialement non prévus dans le cahier de charges.
Réfutant tout éventuel abandon des travaux comme une rumeur malsaine a voulu le faire croire, le PDG de EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou a tenu à rétablir la vérité au chef du gouvernement. Il a indiqué sans ambages que « le chantier n’a jamais été abandonné et n’a jamais connu un jour d’abandon de chantier ». Fort de ses assises techniques qui étaient à l’ouvrage ce jour-là, il a salué cette visite des autorités sur le chantier qui permet de donner une autre lecture aux autorités et à l’opinion.
Cette sortie du Premier ministre, accompagné d’une forte délégation, a touché du doigt tout le sérieux et toute la qualité qui caractérisent l’entreprise EBOMAF et l’exécution des travaux à elle confiés. Le chef du gouvernement et sa suite ont reconnu le retard accusé dans la finition du chantier n’est pas imputable à EBOMAF dont la notoriété est reconnue au-delà des frontières nationales. Réalisant cette responsabilité partagée entre le gouvernement et l’entreprise sur le terrain, Luc Adolphe Tiao a rassuré de la qualité des travaux et prodigué ses encouragements aux travailleurs de EBOMAF. Il a invité à mettre tout en œuvre pour livrer, diligemment, l’ouvrage. En guise de réponse, le PDG Mahamadou Bounkoungou a réaffirmé sa disponibilité à préfinancer sur ses fonds propres la suite des travaux.
Avec des échéances très convaincantes, il a donné rendez-vous en mi-juillet pour l’exécution définitive du chantier. Quant aux blocages dus aux décaissements, Luc Adolphe Tiao a promis de se pencher sur la question avec les acteurs concernés afin de trouver des solutions diligentes. Aux riverains, du chantier, le patron du fleuron des BTP au Burkina Faso a demandé un peu de patience car l’achèvement des travaux va intervenir dans quelques jours dans six semaines.
Eugène PATOIN
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