Comme sur la route Koudougou-Dédougou où ses ouvrages d’art ne cessent d’épater, les ponts en construction sur le tronçon Dapaong-Ponio-Kompienga (Frontière du Burkina Faso) connaissent le même entrain entretenu avec une expertise jamais égalée. La logistique apportée par l’entreprise adjudicataire s’appuie brillamment sur les compétences mondialement reconnues d’une multinationale pour poser les jalons des passerelles prévues sur le transbordement Nord-Est du Togo.
Après avoir démontré tout son savoir-faire sur les ouvrages d’art de la route Koudougou-Dédougou au Burkina Faso, EBOMAF est en train d’exposer sa grande maîtrise des ponts sur le tronçon Dapaong-Ponio au Togo. Certes Dontoungou (40 m) et Tanloaga (80 m) témoignent déjà sa grande expertise dans ce domaine au Nord-Togo. Mais les ponts de Tangbamonté (60 m), Nadougou (60 m) et Ponio (80 m) vont l’illustrer davantage.
Aussi impressionnants les uns les autres de par leur emplacement, leurs pieux sont en train d’être posés avec dextérité par l’équipe de Thierry Jaboulet, représentant de «Keller Fondation», multinationale spécialisée dans la fondation des assises en profondeur, sur les chantiers EBOMAF.
La collaboration entre le géant burkinabè des Travaux publics et ce leader des pieux des ouvrages d’art est la preuve que la société de Mahamadou Bonkoungou, s’est donnée les gages d’une réputation dans le génie en s’entourant de talents planétaires.
A la tête d’un bataillon d’une quinzaine d’agents constitués d’ingénieurs, de techniciens et d’ouvriers, Thierry Jaboulet met au fur et à mesure le cap sur les ponts nécessitant des pieux. C’est une véritable forteresse pour dompter les eaux et procéder rapidement à la réalisation des fondations : un atelier servant de site d’outillage, des charpentes entrant dans le bétonnage des pieux, un bac à bentonite, un groupe électrogène et un pompage d’eau. Les pieux commencent à sortir sous les puissantes détonations de la foreuse.
Moment très crucial dans la construction des ouvrages d’art, la pose des assises requiert ingéniosité, dextérité, savoir-faire et technicité. Environ une quarantaine de pieux sont indispensables aux seuls fondements du grand pont de Ponio. Ceux de Nadougou sont déjà bouclésLes cent-seize (116) pieux de ses ouvrages sortent d’une profondeur comprise entre huit (8) et seize mètres et demi (16,5). C’est un travail de titan dont seuls EBOMAF et son partenaire ont le secret.
La société de Mahamadou Bonkoungou dispose sur place de tout ce qu’il faut pour poser les pieux. Pour témoigner de cette longueur d’avance notable dans l’équipement qui facilite l’expression de leur compétence dans les ouvrages d’art, les techniciens de «Keller Fondation» n’hésite pas à brandir le bijou de haute technologie de EBOMAF, une foreuse, acquise à trois (3) millions d’euros soit environ deux milliards F CFA. Ce mastodonte relève tous les défis en matière d’érection des ponts en se permettant de poser aisément les pieux, quelle que soit la profondeur de la roche.
JE
Mahamadou Bonkoungou est plus intelligent que je ne le croyais. Vraiment, il ne cesse de me séduire avec son sens jamais vu de la réussite dans l’entreprenariat. Même si on ne l’aime pas, il faut savoir qu’il sait s’entourer des ressources humaines qui sont reconnues comme de grandes compétences dans leur domaine. Les chefs d’entreprise africains doivent s’aviser et reconnaître qu’un entrepreneur est un organisateur d’homme vers un but. Le PDG de Ebomaf sait jouer ce rôle là comme les grands chefs d’entreprise en Europe. Ce n’est pas le naam. Cela s’appelle du management. C’est cette méthode qui guide maintenant la conduite des affaires dans ce monde!