A EBOMAF, l’archaïsme n’a pas droit de cité. Les dépenses d’équipement répondent à une volonté de perfection. Dans la banlieue de Lomé, à Cacavély et à quelques encablures de Dapaong, à Korbongo, une partie de l’arsenal du Groupe en matière de modernité et de précision s’étale comme à Ouagadougou et à Dédougou : les centrales à béton.
Les centrales à béton sont à l’avant-garde de la fiabilité des ouvrages d’art et d’assainissement construits par EBOMAF au Burkina Faso et au Togo. A Ouagadougou et à Dédougou, à Lomé (Cacavély) et à Dapaong (Korbongo), Ce sont ces merveilles du BTP moderne qui préparent la matière première, le béton, utilisée sur tous les chantiers sous toutes les formes. Placée sous la commande de Ludovic Sia, la Centrale à béton de Cacavély, fruit de l’automatisme bénéfique du XXIème siècle et de ses technologies appliquées, produit tous les types de béton dont les ingénieurs et les techniciens ont besoin pour construire toute sorte d’ouvrages : ponts, caniveaux, autres outils d’assainissement. Tout le Togo et ses acteurs du Génie sont toujours à admirer ces installations hors pair, symbole de l’efficacité et de l’efficience.
Les centrales à béton sont de vraies usines fonctionnant à base d’une réelle utilisation des nouvelles technologies. Assistées chacune d’un automate et d’un ordinateur comprenant un logiciel spécifique, elles sont un assemblage qui combine le ciment, le caillou de forme 5/15 ou 15/25, du sable et de l’eau, permet d’obtenir trois types du béton. Il s’agit du béton dosé à trois cent cinquante (350) kilogrammes de ciment pour les caniveaux, le béton à trois cents (300) kilogrammes de ciment pour les bordures de chaussées et le béton dosé à cent cinquante (150) kilogrammes de ciment pour la propreté.
Chaque jour, Ludovic Sia, l’opérateur de la centrale à Cacavély (Lomé) et sa vingtaine de collaborateurs composés de chargeriste, de metteurs de ciment, de laveur, de mélangeur, de chauffeurs de toupies et leurs aides alimentent les différents points d’utilisation entre cent (100) et cent cinquante (150) mètres cubes de béton de diverses formules. Ce qui équivaut à une consommation quotidienne de ciment évaluée entre soixante (60) et cent (100) tonnes. Celles de l’eau, du sable et du caillou étant fonction de la formulation du béton arrêté et introduit dans l’ordinateur. La participation de l’informatique et de la robotique au procédé de préparation du béton s’effectue par une formule préalablement adaptée en fonction du type, de la quantité de sable, de caillou et d’eau. Le même dispositif et le même rythme sont imprimés sur les autres sites dans différentes localités où EBOMAF dispose de chantiers.
La plupart des centrales à béton sont équipées de trois (3) trémis pour le caillou et le sable, de silo pour le ciment, de la citerne pour l’eau. Le malaxage s’opère ainsi automatiquement sous le contrôle de l’ordinateur. Rien ne se fait donc au hasard : la précision et la concision sont garanties. C’est le signe d’un recours tout azimut par EBOMAF des équipements de pointe qui aident à ériger des ouvrages d’une qualité irréprochable. Ici, la consistance du béton ne peut souffrir d’aucune contestation. «Une fois la formule lancée, le mélange est entrepris par un automate sous la coordination d’un logiciel spécifique», relève Ludovic Sia, l’opérateur de la Centrale de béton de Cacavély au Togo. A proximité des installations des centrales à béton, les dalots sont parfois conçus sur place.
Le transport du béton sur les différents chantiers et le site du préfabriqué est assuré par cinq (5) toupies. D’ailleurs, comme le reconnaissent, en tout fair-play, de nombreux opérateurs du génie civil dans le pays de Faure Gnassingbé, c’est EBOMAF qui a introduit ces engins, les toupies, dans l’univers du BTP au Togo. La participation du Groupe burkinabé au développement des infrastructures dans la sous région produit cet effet avantageux d’amener ses concurrents à cultiver une ère de modernité dans son secteur d’activités. Une telle dynamique dans la conduite des affaires augure de belles perspectives de progrès pour l’Afrique toute entière.
J.E/A.B
Même en Alsace, les constructeurs reconnaissent la formidable propension de cette entreprise africaine à se doter de matériel de pointe.C’est le vrai secret de son ascension. C’est ce que ses concurrents ignorent d’elle. EBOMAF a réussi à établir une alliance de fidélité avec ses fournisseurs en matériel. Cela la permet d’être en phase avec l’avancée technologique de son domaine d’activités.