La construction des grands ponts sur la route nationale 14 se boucle l’une après l’autre. Ce défi de la route Koudougou-Dédougou est en train d’être actuellement gagné dans la sérénité. Présenté comme «la grande bataille» du projet, l’érection de pont sur le fleuve Mouhoun n’a vraiment pas constitué la moindre épine des travaux face à l’expertise de EBOMAF.
Après que les pieux de cette passerelle aient été posés à vingt-cinq (25) mètres de profondeur sous le lit du cours d’eau, les quatre (4) travées se comblent peu à peu de poutres. Long de quatre-vingt (80) mètres, cet ouvrage d’art représente l’une des infrastructures routières les plus importantes et les plus modernes du pays. Elle est bâtie sur une vision futuriste garantissant à la fois sa résistance et sa durabilité. Le nouveau pont du Mouhoun force tout simplement l’admiration. Il rompt avec l’archaïsme, la vétusté et la dangerosité de l’ancien. Il ne reste que quelques jours pour que le fleuve Mouhoun soit aussi franchi comme Ténado et Lanfiéra qui attendent d’être ouverts bientôt au tracé du tronçon.
Ce franchissement de l’un des plus grands cours d’eau canalise les énergies du Groupe EBOMAF et le regard des usagers de la route nationale 14 pour lesquels les anciens tracés et pont représentent des cauchemars. L’avancée notable de l’ouvrage est accueillie avec joie. D’autant plus que, concomitamment, La réalisation de la chaussée est déjà une réalité sur une grande partie du tronçon. Originaire lui-même de Dédougou, le P-DG Mahamadou Bonkoungou consacre son temps, son esprit et de ses forces à l’exécution de ce projet.
Il est omniprésent sur le chantier, comme ce lundi 9 avril 2012, où il est allé mettre du baume au cœur des travailleurs et apporté des solutions idoines aux éventuelles difficultés de chantier. Le respect strict du timing de l’entreprise et du cahier des charges est pris à bras-le-corps par le premier responsable. Et les ouvrages d’art et d’assainissement s’inscrivent dans ce souci de maintenir une évolution normale des travaux. Parce que le tronçon de cent-trente (130) kilomètres comprend plus d’une centaine de ponts, de ponceaux et de dalots. EBOMAF n’a pas lésiné sur toute sorte de moyens pour tenir le pari du désenclavement de la région de la Boucle du Mouhoun.
JE/AB
Que tous ceux qui ont douté des capacités de EBOMAF viennent se confesser maintenant comme moi. J’ai cru qu’il allait se casser les dents sur ce pont là comme la belle mère. Mais ça n’a pas été le cas. PDG, je m’incline.