EBOMAF a brillamment joué sa partition dans l’exécution des travaux de la bretelle Dapaong-Ponio. Elle a rempli sa part du contrat. Ce qui bloque l’effectivité de la mise en service de l’ouvrage ne relève pas de sa responsabilité. Un ensemble de travaux supplémentaires non contenus dans le contrat initial rend très difficile le bouclage du chantier. Le bouclage définitif du chantier Dapaong-Ponio dépend désormais de la réaction de l’administration togolaise. L’entreprise adjudicataire, EBOMAF, attend son approbation pour accomplir les travaux supplémentaires qui retardent le bouclage de ce projet routier.
A ce jour, toutes les tâches confiées à la société de Mahamadou Bonkoungou ont été exécutées à ce jour. Cette réalité échappe à l’opinion publique togolaise et sous régionale. Ce qui a fait couler beaucoup de salive et d’encre. Et adapazarı escort
même, des informations inexactes sur ce chantier pour lequel EBOMAF a sorti les bouchées doubles pour répondre les dispositions du cahier des charges et les délais prescrits. Sa partition a été perturbée par des erreurs techniques commises par les études.
Du chef-lieu de la région des Savanes, Dapaong à Ponio à la frontière burkinabè, c’est une voie moderne qui s’étend sur plus de trente-six (36) kilomètres. «Tous les travaux qui ont été attribués à mon entreprise ont été abattus en fonction des clauses contractuelles. Ce qui est perçu comme des points de retards relève des travaux supplémentaires», rectifie le PDG de EBOMAF SA. La chaussée, les ouvrages d’art et d’assainissement ainsi que les ouvrages annexes pour les populations riveraines forcent l’agréabilité de la circulation sur cette bretelle. L’approbation de l’administration togolaise est donc déterminante pour terminer ce dossier. Dapaong-Ponio-Kompienga (Frontière du Burkina Faso) traine une histoire qui mérite d’être élucidée. Le chantier a beaucoup souffert des imperfections techniques contenues dans le dossier d’appel d’offres. Des imprévus et des incorrections sont apparus dans la mise en œuvre du projet. Tel est le cas criant de l’érection des ponts.
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«L’administration persiste dans ses tares. Il faut qu’elle devienne plus réactive. La responsabilité des bureaux d’études est fortement engagée. Il sied d’être plus regardant sur leurs études», reconnaît Ninsao Gnofam, ministre des Travaux Publics. Selon les études initiales, les cinq (5) ponts devraient être construits sans assises. A l’évidence, quatre (4) ont nécessité des pieux dont les profondeurs atteignent parfois seize (16) mètres. Ce qui a engendré des coûts et des délais supplémentaires.
Il a fallu que l’entreprise sorte le grand jeu pour tenir la dragée haute dans l’érection des ouvrages d’art. Certains connaissent un taux de réalisation au-delà de 80%. D’autres affichent 50%. Ces tâches s’inscrivent dans le timing. Il en de même pour les interprétations contradictoires de la chaussée rigide au niveau du poste de péage. Il s’avère que cette activité pour laquelle l’entreprise a souscrit une offre financière et acceptée se heurte à une volte-face de l’administration qui veut lui imposer un ouvrage cent fois plus coûteux. «Lorsqu’on parle de chaussée rigide au niveau du péage sur la bretelle Dapaong-Ponio sans aucune précision.
Il s’agit de quoi en réalité ? Qu’est ce que chaussée rigide signifie concrètement? Est ce du bitume ? Des pavés ? Ou tout simplement de la latérite bien travaillé? Parce qu’on peut faire une chaussée rigide avec de la latérite. Devant une situation pareille, sakarya escort
l’entreprise est libre de laisser libre court à son entendement pour cette tâche là. C’est un cas bien réel qu’il va falloir gérer. Sans aucune précision préalable, il est difficile d’arriver en plein chantier et de sommer l’entreprise de reprendre un travail parce que ce qui est entrepris ne répond pas à notre compréhension de chaussée rigide. Cette méthode complique l’exécution des travaux car l’entreprise a soumis une offre financière en fonction du contenu du dossier d’appel d’offres», s’offusque Ninsao Gnofam, ministre des Travaux Publics. En tous les cas, la finition diligente de cette infrastructure tient à cœur au premier responsable de l’entreprise adjudicataire. Il n’attend que le feu vert de l’Etat togolais pour déployer son artillerie et boucler la construction de cette infrastructure routière. «Dès l’administration marquera son accord pour les imprévus qui ont été portés à sa connaissance, EBOMAF va s’exécuter et accomplir urgemment les tâches supplémentaires», rassure, Mahamadou Bonkoungou, PDG de EBOMAF. La balle est désormais dans le camp de l’administration togolaise.
JE/AB