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Tronçon Tandjouaré-Cinkanssé-Frontière du Burkina Faso: Les travaux suivent leur cours normal


Les travaux de réhabilitation du tronçon Tandjouaré-Cinkanssé-Frontière du Burkina Faso sur la RN 1 togolaise ne rencontrent aucune difficulté dans leur exécution. L’élargissement de la plate forme et le renforcement de la chaussée confiés à EBOMAF affichent des taux satisfaisants conformément au délai consommé. C’est le constat des ministres en charge des Finances et des Travaux Publics lors de leur visite, les 9 et 10 novembre sur cet ambitieux chantier.

Sous l’expertise de EBOMAF, la portion Tandjouaré-Cinkanssé-Frontière du Burkina Faso sur l’axe de Lomé a entamé sa mue sous de bons auspices. Le taux global de réalisation des travaux est estimé à 48% dont 60% pour l’élargissement. Deux membres du gouvernement ont passé en revue ce chantier le vendredi 9 novembre (Cinkanssé-Dapaong) puis le samedi 10 novembre (Dapaong-Tandjouaré). Adji Oteth Ayassor de l’Economie et des Finances, Ninsao Gnofam des Travaux Publics accompagnés d’une forte délégation de techniciens se sont imprégnés, de bout en bout, de la réalité de terrain. La Direction Générale des Travaux Publics, la mission de contrôle et l’entreprise adjudicataire ont éclairé la lanterne des deux ministres dépêchés par le Président Faure Gnassingbé pour prendre le pool d’un investissement qui lui tient particulièrement à cœur.

Du pont de Cinkanssé qui est appelé à être renforcé en passant par le contournement de la ville de Cinkanssé à aménager à l’élargissement et au renforcement de l’ancien tronçon, les «yeux» de l’Etat togolais ont voulu tout voir sur ces travaux  visant la facilitation de l’accès au corridor maritime togolais. Ils n’ont omis aucun détail. «Après ce que je viens de voir, je suis globalement satisfait. Les travaux répondent à notre entendement et à l’enjeu d’intégration sous régionale dans lequel nous nous sommes inscrits», se réjouit, Adji Oteth Ayassor, ministre de l’Economie et des Finances.

 

 

Les empreintes d’un leader des Travaux Publics

EBOMAF a mis les petits plats dans les grands pour gagner cet autre challenge. A quelques encablures de Dapaong, sa nouvelle base accueille les centrales de fabrication de  béton bitumineux et d’enrobé ainsi qu’un impressionnant parc d’engins. Deux postes de concassage et la centrale à béton sont déjà en activité. Un laboratoire géotechnique propre à l’entreprise appuie aussi le chantier. Les bulldozers continuent les activités d’élargissement et de terrassement tandis que les camions-bennes sont en ordre d’interminable file pour apporter les différentes couches. Pendant que les dalots et les ponceaux sont mis au gabarit, le matériel nécessaire à l’érection du pont de trente (30) mètres à Timbou est  déjà déployé.

Le chantier qui suit son cours normal consiste à élargir la route  à neuf (9) mètres avec des accotements de 1,50 m de part et d’autre. Il s’agit aussi de reconstituer la couche de fondation améliorée au ciment,  de mettre une couche de base en grave bitume de dix (10) centimètres sur 65 Km avec une couche de roulement en béton bitumineux. «Nous sommes actuellement à la phase de l’élargissement et de l’apport de la couche de fondation pour le sol ciment.  Le bitumage va démarrer bientôt. Comme l’a souligné la mission de contrôle, les travaux  déjà effectués représentent un taux de réalisation d’environ 48% », indique Mahamadou Bonkoungou, PDG de EBOMAF SA. Même regard de la part de la surveillance des travaux. «Le chantier avance normalement depuis le démarrage des travaux. Aucun  problème majeur n’est à signaler. Sauf que l’appréciation des modifications et des optimisations nécessitent une autorisation préalable de l’administration. Le taux d’exécution est aujourd’hui estimé à environ 48 %. La partie, la plus difficile pour ce projet, est En l’élargissement de la plate forme qui enregistre, à ce jour, plus 60%. Après suivront les différentes couches de chaussée», confirme Kalifa Bamba, chef de la mission de contrôle CIRA.

Le ministre Gnofam veut prendre ses responsabilités

Malgré ce bel élan dans l’exécution des travaux, l’entreprise adjudicataire est tout de même confrontée à quelques difficultés qui ont été portées, séance tenante à la connaissance des ministres. Elles se résument au «déplacement de la fibre optique à Bombouaka et abaissement de la fibre optique à Tandjouaré, à Bombouaka, Dapaong et au niveau de la douane à Cinkanssé», à la «libération de l’emprise : habitations et bâtis se retrouvant dans l’emprise de la voie au niveau des agglomérations», au «déplacement des réseaux électriques et hydrauliques qui sont dans l’emprise de la voie », à la «confirmation des améliorations aux projets par l’administration». Elles constituent un ensemble de corrections, de tâches supplémentaires ou complémentaires. Autre point perturbateur du timing, la question de la pente au PK 00 du chantier. Les études consignées dans le dossier l’ont prévue à 7% alors qu’à l’évidence, il moins de 5%.

Des erreurs que le ministre Gnofam promet de ne plus tolérer au bureau d’études.  «La responsabilité des bureaux d’études se trouve ici engagée. L’administration n’y prête pas toujours attention sur leurs prestations qui sont pourtant indispensables à l’érection de l’ouvrage. Nous allons être beaucoup plus regardant pour ne plus se laisser faire et se voir confronter à de tels désagréments. Les incohérences des bureaux d’études déteignent la qualité des ouvrages. (…). D’emblée, l’on jette l’anathème sur l’Etat ou l’entreprise en poussant, à cor et à cri, la mauvaise gouvernance ou l’incompétence des ministres, en accusant l’administration de laxisme. Or, les bases des études ont été faussées dès le départ. Quand il apparaît au début des travaux de la RN 1 (Tandjouaré-Cinkanssé)  que la pente est trop raide car elle est à 7%  et il faut la ramener à moins de 5%, cela relève, quelque part, d’un véritable laxisme. Comment les bureaux d’études ont pu s’y prendre pour occulter cet aspect qui ne figure pas dans le dossier initial. Pour aller de 7% à moins de 5%, l’entreprise se voit obliger de présenter une  nouvelle offre parce que ce sont des travaux complémentaires», s’offusque le chef du département des Travaux Publics. Tout en affichant sa satisfaction, il a exhorté l’entreprise à maintenir le cap et promis de soumettre ses préoccupations à qui de droit pour qu’elles soient promptement résolues pour une avancée sans frein du chantier.

JE/AB




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