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Mahamadou Bonkoungou, P-DG de EBOMAF SA: «Mon entreprise n’est à la base d’aucun arrêt sur ses chantiers»


S’il y a un homme qui a été comblé par la visite des ministres des Finances et des Travaux Publics, les 9 et 10 novembre derniers sur les chantiers routiers de la région des Savanes, c’est bel et bien, Mahamadou Bonkoungou, PDG de EBOMAF SA, entreprise adjudicataire. Cette sortie des deux membres du gouvernement apparait comme un ouf de soulagement pour dissiper les supputations. Il se réjouit du fait que les deux ministres se soient personnellement imprégnés des réalités de terrain qui sont en déphasage avec le contenu des rapports à eux adressés. 

  • Comment appréciez-vous la visite des ministres des Finances et des Travaux publics sur les chantiers exécutés par votre entreprise ?

Aujourd’hui est un grand jour dans la mise en œuvre des projets routiers dont EBOMAF a la charge. A travers ses deux ministres, le gouvernement  a pu mesurer l’évolution réelle du travail déjà accompli et constaté les difficultés auxquelles l’entreprise est confrontée. Les différentes entraves n’ont été portées à la connaissance du ministre des travaux publics. Des rapports, à lui adressés par l’administration, ont délibérément occulté ces réalités indépendantes de notre volonté. Car elles ne figuraient pas dans les dossiers initiaux. Ce qui nous a valu, à tort, des lettres d’avertissements. Cette visite a donc permis au Ministre de toucher du doigt la réalité de terrain sur les trois chantiers dont les travaux nous incombent. Nous sommes allés et passer en revue l’ensemble des tâches. L’autorité a pu se rendre compte d’un certain nombre d’obstacles indépendants de notre volonté que l’administration doit prendre en charge.

Les entraves sont constituées soit par des imprévus dans le dossier d’appel d’offres, soit par les incorrections dans les études de faisabilité. A certains endroits, les travaux ont dû être interrompus sur instruction des contrôleurs parce que l’étude n’a pas été bien menée en son temps. Cette visite des membres du gouvernement est salutaire en ce sens qu’elle offre l’opportunité à aux hautes autorités de la république togolaise de constater effectivement qu’EBOMAF  accomplit son travail en toute conscience et dans la légalité. Elle n’a aucun intérêt à ne pas se donner sur le terrain, corps et âme, pour le développement du Togo. Nous remercions les deux ministres qui ont effectué cette sortie. C’est une marque de confiance et de considération à l’endroit de notre entreprise.  Nous travaillerons, jour et nuit, pour répondre aux attentes de ce pays.

  • A quoi consistent concrètement les travaux du tronçon Tandjouaré-Cinkanssé-Frontière du Burkina Faso sur la RN1 ?

Ce chantier qui suit son cours normal consiste à élargir la route  à neuf mètres avec des accotements de 1,50 m de part et d’autre. Il s’agit aussi de reconstituer la couche de fondation améliorée au ciment,  de mettre une couche de base en grave bitume de dix (10) centimètres sur 65 Km avec une couche de roulement en béton bitumineux. Voilà la consistance des travaux. Nous sommes actuellement à la phase de l’élargissement et de l’apport de la couche de fondation pour le sol ciment.  Le bitumage va démarrer bientôt. Comme l’a souligné la mission de contrôle, les travaux  déjà effectués représentent un taux de réalisation d’environ 48%.

  • Quelle est la situation actuelle du chantier Dapaong-Borgou ?

C’est un autre projet routier pour lequel il faut carrément aménager et construire une route moderne. Les travaux portent sur des ouvrages d’assainissement et une chaussée avec une  couche de cinq mètres d’enrobé. Le chantier avance très bien sauf que des obstacles sont survenus entre temps obligeant l’arrêt des travaux. Comme l’a relevé le ministre, le droit international donne la possibilité à l’entreprise de déposer une facture d’immobilisation du matériel. Cela est prévu dans le contrat pour régler les cas de force majeure non consignés dans le marché qui empêchent l’entreprise d’avancer comme il se doit. Par exemple, le gisement qui a été découvert sur ce tronçon bloque les travaux depuis deux ou trois mois. Il apparait aussi que l’administration n’a pas dédommagé la population depuis un certain temps pour  permettre le dégagement de l’emprise. Au regard de ces entraves, nous avons le droit, comme le disposent les clauses du contrat, d’envoyer une facture d’immobilisation à l’Etat togolais. Un tel recours n’est pas l’idéal pour nous car le Togo est aussi le pays du PDG que je suis.

  • Quel est le niveau actuel de l’exécution des travaux sur l’axe Dapaong-Ponio-Frontière du Burkina Faso qui ne cessent de couler beaucoup d’encre et de salive ?

Dapaong-Ponio a été l’objet de plusieurs critiques et de reportages non fondés. Parlant de cette bretelle, je puis vous assurer que tout ce qui incombe à l’entreprise dans le contrat a été entièrement réalisé. Le reste des travaux, les bitumeux,  s’inscrit dans le lot des tâches supplémentaires. Nous attendons l’accord de l’autorité pour nous remettre encore à l’ouvrage. Que l’opinion comprenne une fois pour toute que ce n’est pas EBOMAF qui est en retard dans l’exécution des travaux Dapaong-Ponio. Ce qui devait être réalisé par l’entreprise a été exécuté. L’administration approuve qu’il faille du béton bitumineux en lieu et place d’un enduit superficiel.  Dès qu’elle marque son accord, cette activité va être automatiquement exécutée.

Propos recueillis sur les chantiers par JE                              




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